Entre murs et murmures

Nom du lieu : Quartier Villeneuve - Village Olympique

Dans cet espace clos, entouré par des immeubles de logement, le silence n’est interrompu que par des bruits envahissants : le vrombissement constant de la ville au loin, les pleurs d’un bébé, ou parfois, les travaux sur un chantier voisin.
Le lieu dégage une atmosphère particulière. D’un côté, un immeuble moderne, propre, aux lignes nettes. De l’autre, une façade vieillotte, grise et marquée par le temps, qui me rappelle les bâtiments de ma région. Ce contraste accentue la sensation d’enfermement et de froideur, comme si le lieu observait sans jamais s’animer.
Au sol, la cour raconte son propre récit : fissures dans le béton, teintes délavées par le temps, et feuilles mortes accumulées çà et là.
Lors de ma première visite, durant les vacances d’octobre, j’ai découvert un espace presque désert, sans vie, sinon celle des familles habitant les immeubles voisins. Une visite ultérieure, sous un ciel pluvieux, n’a fait que renforcer cette impression : un lieu calme, peu fréquenté, où les passants se croisent sans jamais se rencontrer. Sous la pluie, l’atmosphère devient encore plus pesante, presque étrangère.

Une atmosphère lourde en ce lieu dégradé par le temps

Une allée peu fréquentée, pourtant refaite il y a quelques années

Pluie ruisselante sur la fresque olympique

Les traces d’hier sous l’œil de la résidence mère