Patrimoine olympique en reconstruction

Nom du lieu : Rue Claude Kogan, place Lionel Terray.

La lumière du matin glisse sur les façades claires des bâtiments typiques des stations de ski, révélant les échafaudages qui les entourent comme une fine dentelle métallique. Le chantier donne au lieu un air de transformation, de mouvement, comme si cet espace se préparait à une nouvelle vie, cinquante sept ans après sa création pour les Jeux Olympiques d’hiver.
Autour, le silence domine, seulement perturbé par les bruits des travaux environnants.
Les montagnes enneigées qui se dessinent à l’horizon rappellent la proximité de la nature, contrastant avec la rigidité du béton, qui donne lieu à une beauté étrange :
entre l’invariabilité de l’architecture et le changement constant de la nature.
On pourrait penser que cet endroit a été conçu pour être traversé, vécu, habité, et pourtant, en cet instant, il semble figé, suspendu dans une sorte de calme, avec très peu de passants et un bruit de fond constant de travaux.
C’est un espace en transition, à la fois urbain et ouvert. On y perçoit une forme de sérénité, mais aussi une tension : celle d’un lieu où l’on ne se sent pas en sécurité, situé entre le quotidien et le paysage grandiose des montagnes.

 

Les bâtiment se refont une beauté

Passage urbain

Entre béton et montagne