Carré 78

Carré d'étude réservé par Ellyn GRIMA

La frontière de deux mondes contrastés.

Nom du lieu : Croisement entre la Rue Alfred de Vigny et l'Allée des Romantiques

Matinée d'un jeudi d'automne, il est 10h. Assise sur le rebord d'un trottoir, proche de la maison de retraite, face au lycée, entre Chartreuse à ma droite et Vercors à ma gauche, je me sens petite face à l'espace qui m'entoure.
C'est par le chant des oiseaux, accompagnant la vue, que l’atmosphère est calme et paisible. Mais cette sensation est coupée régulièrement par la rythme de la circulation routière. Un rythme qui s'accentue lorsque je me déplace de l'autre côté du trottoir, là où se situe le lycée.
C'est étonnant comment le contraste peut être flagrant à cette heure-ci, d'un trottoir l'autre.

Il est 17h, un mardi. Le rythme de la circulation s'accentue. Le soleil, quant à lui, commence à se cacher, derrière les montagnes, laissant place à la fraîcheur de la nuit.
La circulation constante des voitures, rythme le pas des passants sur le chemin du retour.
Le chant des oiseaux est alors presque sourd.
C'est étrange, la ville s’assombrit rapidement, accentuant l'odeur, la sensation du froid, qui refait surface durant ces doux jours d'octobre.

Le froid est bien de retour: il est 18h, en novembre. Les quelques lampadaires, les phares de voitures et la lumière de la maison de retraite, m'aident à analyser ce qui se passe autour de moi. Je remarque alors le réel contraste que procure l'espace de végétation avec la circulation et les grands bâtiments. En effet, lorsque je me balade, du côté du lycée, je ressens un sentiment de stress, et de rapidité: les effets de la ville probablement. Néanmoins dès que je me rapproche de l'espace de végétation, je ressens une sentiment d’apaisement, comme si je n’étais plus au même endroit qu'il y a quelques secondes. Ce dernier est ressenti également lorsque je lève la tête pour voir les montagnes.

C'est donc, à l'angle de cette rue, que se rencontrent Alfred de Vigny et les Romantiques, mais aussi les saisons, les bruits, la vue...
Je vois alors ce croisement comme une proximité entre deux mondes qui s'opposent.

La circulation routière s'accentue, le chant des oiseaux diminue: la nuit arrive. La population, est alors sur le chemin du retour: «heure de pointe».

L'annonce du coucher du soleil derrière les montagnes : la ville est alors brutalement assombrie.

L'allée des Romantiques, un  paradoxe de la ville?

Cet espace n'est il pas infini, menant vers les montagnes …

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