Entre deux souffles de ville

Nom du lieu : Lycée hôtelier Lesdiguières - Site Clos d'or

Il est neuf heures passées, le soleil se hisse doucement au-dessus des toits du Clos d’Or. Face au lycée hôtelier Lesdiguières, la ville s’éveille lentement, encore enveloppée de cette fraîcheur matinale propre aux débuts d’automne. Le vent s’engouffre entre les bâtiments modernes, chuchotant aux feuilles dorées des platanes qui dansent en silence. Quelques pas résonnent sur le trottoir, puis le calme reprend, ponctué du grondement lointain d’un bus.
Le carré, bordé de grilles et de façades colorées, semble à la fois ordonné et vivant. D’un côté, les élèves du lycée se rassemblent. De l’autre, les immeubles résidentiels observent cette agitation avec la tranquillité d’un décor habitué au passage du temps. Deux mondes se font face : celui du travail, précis et exigeant, et celui du quotidien, paisible et presque endormi.
Au centre, un petit espace de verdure tente d'adoucir l’asphalte. Les herbes hautes frôlent les barrières jaunes, rappelant que la nature, même discrète, s’invite partout où elle peut.
Je reste là un instant, immobile, observant le contraste entre le bruit et le silence, la rigueur du lycée et la douceur du quartier. Cet endroit n’a rien d’exceptionnel, et pourtant, il respire.

Le calme reposant de la ville de Grenoble la nuit

Le lycée hôtelier Lesdiguières sous la brume matinale d'automne

Un cadre automnale monotone

Un lycée qui s'éveille et attend ces étudiants