Une prison dormante

Nom du lieu : Cour du lycée Lesduiguières

Un lundi, mon premier rendez-vous avez ce lieu.
Ma première impression depuis l'extérieur, côté rue, fut que je me trouvais devant un lycée banal mais acceuillant.
Voulant observer ce lieu de l'intérieur, je me rendis au portail du lycée. Cependant, je n'eu aucune réponse. Et pour cause : c'était les vacnces scolaires !

De retour sur les lieux 2 semaines plus tard, je me rendis compte que l'ambiance avait changé du tout au tout. Du brouhaha en veux-tu et en voilà, des expressions faciales dépressives aux révisions de dernière minute, c'était effroyablement différent de ce que j'avais pas vivre plus tôt.
Tout comme la fois passée, je voulut donc me rendre dans l'enceinte de l'établissement pour aller voir plus précisément ce qu'était cette cours.
Cependant, une dame peu accueillente me répondit, mais sans rien vouloir savoir de plus elle refusa obstinément ma présence dans l'enceinte de l'établissement. Déçu, je commença à me rendre compte qu'en fait, ce lycée ressemblait à une prison. Non pas de par son architecture, mais plutôt de par ses sécurités. De nombreuses barrières, grises, froides ; des avertissements de vidéosurveillance de toutes parts ; ainsi que les vigils, tel des gardiens de prison.
Je suis donc rentré chez moi toujours bredouille.

Un peu plus tard, en me renseigant sur les environs de cette espèce de prison, je me rendis compte qu'on pouvait avoir une vue sur la cour depuis l'extérieur. Je me rendis donc à cet endroit, sale, entouré d'immeubles, je ne me sentais pas en sécurité. Je compris donc pourquoi ce lycée semblait être une prison. Mais revenont à cette cour. C'était un après midi, il faisait froid, personne dans la cours, le silence absolue, seul un léger vent frais me fis honneur de sa présence. Des salles de classes allumées, qui contrastaient avec cette cour grisatre, peu chaleureuse.
Des arbres sans feuilles, sans vie on entendait le grincement dû au vent.

Un vent seul qui brise un silence infini.

Un arbre sans vie, à l'image de sa cour.

Un banc. Seul, laissé à l'abandon.

Un point de vue lointain sur un terrain de basket vide.