Carré 64
Carré d'étude réservé par Charlie BONHOURE
Un lieu de repos au milieu d'une danse infernale
Nom du lieu : Carrefour Rue de Stalingrad / Rue Honoré de Balzac
Bruyant… c'est la première chose que j'ai remarqué en arrivant au bord de cette intersection. La circulation ne s'arrête pas, le bruit non plus. Le passage des voitures sur une déformation de la route et une plaque d'égout provoque un son métallique qui vient rythmer la musique créée par ce ballet de véhicules. Les voitures passent les unes après les autres dégageant une odeur désagréable de gaz d'échappement. Les piétons déambulent. Une valse incessante de véhicules diverses et variés a lieu en cette intersection routière. Un invité particulier se mêle à la fête, un petit train touristique dont les passagers devaient être bien déçue par le paysage qui s'étendait devant eux. Une étendue grise et froide de bâtiments en piteuse état et de parkings marqués par le temps. Les seules couleurs présentent se trouvent être des graffitis ne venant rajouter que de la laideur à un tableau déjà triste à voir. Une vitre cassée et les klaxons des voitures viennent ajouter un sentiment d'inconfort à un lieu déjà assez déplaisant. L'air est lourd, froid et pollué, comme si l'endroit lui même cherchait à nous repousser plus loin, donnant à ce lieu une image de simple lieu de passage dont l'existence importe peu. La simple présence d'un banc solitaire vient nous rappeler que l'on peut prendre du temps pour contempler ce qu'il y a devant nous. On peut alors voir derrière les bâtiments, les montagnes de la bastille qui surplombent la ville.
Cependant, derrière ce banc se trouve un petit coin de végétation prisonnier d'un muret en béton. Un espace qui contraste avec la route sur tous les points. Les couleurs sont bien plus variées et vivantes. Des oiseaux sont perchés dans les arbres et des insectes volent dans les buissons qui forment une barrière atténuant le bruit des voitures. Le passage du vent dans les feuilles des arbres créé un son continue qui masque celui de la circulation. L'air est frais et agréable et l'odeur est celle de l'herbe trempée.