Carré 55

Carré d'étude réservé par Zoé MONNIER

L’impasse silencieuse

Nom du lieu : Impasse de la rue de Stalingrad

La parcelle se divise en deux espaces, séparés par leurs modes d’accès. L’un protégé par un code, l’autre ouvert par un parking où les allées et venues se lisent plus facilement. Cette simple différence crée un mouvement particulier, un rythme fait de vagues. Par moments, plusieurs habitants apparaissent presque d’un même souffle, puis le lieu retombe dans un calme presque complet, comme si le temps se retirait.

Ce qui retient surtout l’attention ce sont les jeux de lumières qui se dessinent sur les façades des bâtiments qui nous entourent. La nuit, la cage d’escalier devient le cœur visible du site. Les lumières s’allument en suivant la progression des corps, étage après étage, dessinant la trajectoire de chacun sans qu’un seul bruit ne soit nécessaire. Cette lumière qui accompagne les pas révèle la présence humaine dans un espace pourtant très silencieux.

Le jour, c’est la végétation qui supplante ces effets de lumière. Les plantes bordent les bâtiments, atténuent la sensation de proximité urbaine et absorbent une grande partie des sons. On se retrouve dans une enclave étonnamment apaisée, calme, où la nature semble réguler l’atmosphère.

Entre ces variations le site construit une ambiance propre. la lumière mouvante la nuit, la verdure discrète le jour, les flux parfois denses puis totalement absents. Un espace privé, comme un cocon préservé où la vie circule par intermittence, sans jamais rompre la tranquillité qui domine.

20:01 - Lumières mouvantes

14:43 - espace vert, un coin calme au cœur de la ville

14:57 - parking résidentiel

17:53 - enveloppe de bâtiments, une enclave dans la ville

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