Le cocon d’un coin tranquille

Ici, c’est un coin de ville silencieux. Un bout d’arrière-cour. À quelques mètres seulement de la foule qui file, du vacarme des moteurs, de la vie qui roule trop vite… et pourtant, ici, tout semble posé, paisible.
Les voitures bien ranger, avant le départ d’une longue journée. Ce vélo rouge patiente, prêts à filer dès que la lumière du matin sonnera. Les immeubles, eux, observent. Silencieux, mais pleins de murmures. Ils retiennent les bruits du petit matin, où tous le monde ce lèvent et les lumières s’allume.
Le ciel hésite encore, fin d’une nuit tranquille, commencement d’un jour nouveau. Une lumière de lampadaire se dépose sur le béton, et tout devient plus doux, plus lent.
On pourrait s’y croire dans un cocon, protégé des bousculades du monde. Ce parking, ce n’est plus un simple espace pour se garer : c’est une aire de jeu, un territoire protégé. Une cabane de béton où l’imagination s’y glisse.
Chaque détail raconte quelque chose :
Une fenêtre éclairé qui annonce une personne qui a déjà entamée sa journée.
Un mur usé qui a vu passer des années.
Un petit mur de verdure pour embellir le tout.
Rien d’extraordinaire, à première vue. Et pourtant… c’est dans ces lieux que l’on se sent parfois vraiment là. Sans performance. Sans décor superflu. Juste là, debout, vivant.
Au bord du grand bruit,
il existe des refuges qui tiennent dans un alo de lumière.
Des endroits qui ne demandent rien,
et donnent pourtant réconfort.

Le cocon d’un coin tranquille

Début d’un calme apaisant

Calme d’une journée à peine commencé

Soleil levant