Carré 5

Carré d'étude réservé par Fatima GORINE

L'écho des vivants de ce monde

Je suis assise là, immobile.
Devant moi, le monde s’agite.
Le vent danse avec les arbres, les cimes frissonnent,
Les branches se balancent, craquent doucement à cause du vent incessant.
Les oiseaux ajoutent leur voix à cet orchestre,
Battent des ailes et lancent leurs appels.
Les corbeaux, eux, partagent leurs notes graves,
Ils sont les sages de ce chœur sauvage.
Le rire lointain des familles sur les sentiers.
Certains gravissent la pente,
Leurs souffles courts se mêlant au silence du sommet.
D’autres se rassemblent,
Des éclats de voix, des rires fusent,
La vie humaine, toujours présente.
Même au loin, la ville murmure,
Un grondement sourd, constant,
Comme un rappel que la vie ne cesse jamais vraiment.
Les voitures roulent, s’arrêtent,
Leurs moteurs ronronnent,
Un écho moderne contrastant avec l'ancienneté de ces sommets.
Mais ici, je sens l’air, froid et pur, envahir mes poumons,
Le vent mord mes joues, réveille ma peau.
Les couleurs de l’automne se dévoilent.
Devant moi, le vert profond des pins,
Se mêle aux jaunes éclatants, aux oranges ardents,
Et à ce brun qui semble annoncer la fin de la saison.
Comme une transition douce entre deux mondes,
Les chemins serpentent au milieu de ce tableau.
Il y a ceux qui courent, pressés,
Leurs pieds frappant le sol en un rythme effréné,
Et ceux qui flânent.
Certains ne restent qu’un instant.
D’autres s’installent, déploient leurs couvertures,
Partagent un repas, un éclat de vie.
Nous sommes tous des passants ici.
Même à travers mes chaussures, je sens la montagne me parler,
Les graviers, les cailloux, les rochers,
Quand je descends plus bas, vers le chemin lisse,
Le sol est uniforme,
Il perd un peu de son âme.
Cependant, il reste un lien,
Je ne suis pas étrangère,
Je suis une partie de cet écosystème,
Un témoin silencieux de la vie qui bourdonne.
Je trouve un apaisement.
Loin du vacarme intérieur,
Le temps semble ralentir.
Les arbres, le vent, les oiseaux, les hommes,
Tout cela se mêle.

Un rayon de soleil qui émerveille

Le sentier, passage vers le cœur de la montagne.

Entre les feuillages, les vallées lointaines.

Les pas tranquille des hommes sous le regard des montagnes.

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