Carré 46
Carré d'étude réservé par Lucas RICAUD
Le chant de l’oiseau face au drone Urban
Nom du lieu : 35 Rue Lazare-Carnot
Situé au cœur de la métropole grenobloise, se trouve un léger havre de paix urbain. Après m’être déplacé en transports en commun, serré, bousculé, parfois oppressé, je me dirige, dans le froid et le brouhaha des véhicules, vers la rue Lazare-Carnot. Plus j’avance, plus les bruits commencent à s’affaiblir petit à petit. Je commence alors à savourer cette escapade. La lumière apparaît, puis disparaît, jouant avec les formes des bâtiments et se faufilant à travers la végétation. Soudain, je tourne… et me voilà face à un quartier que je n’aurais jamais imaginé.
Tout d’abord, le premier choc est sonore. Peu importe l’heure ou le moment de la journée, il n’y a presque aucun bruit. Mais si l’on ferme les yeux et que l’on tend légèrement l’oreille, on perçoit le murmure de la vie. En pleine journée, le ramage des oiseaux mène la danse. En arrière-plan, le drone urbain tente de s’imposer, tandis qu’un mélange de feuilles s’engouffrant dans le vent accompagne les conversations portées par celui-ci.
La végétation est omniprésente, et elle transporte l’esprit ailleurs : on pourrait presque oublier que nous sommes dans une métropole. Elle diffuse une joie apaisante, insufflant vie et sérénité. Les rayons de soleil, quant à eux, se frayent un chemin à travers les branches et les toitures, rendant l’atmosphère douce et agréable, loin d’une luminosité trop écrasante. Enfin, la rue est toujours animée. J’aperçois des déménageurs – le quartier semble récent –, un vieux monsieur se rendant probablement au parc voisin, ou encore un vélo qui passe de temps à autre. On ne se sent jamais vraiment seul, ce qui procure un agréable sentiment de sécurité.
Voilà ce petit havre de paix où nichent les oiseaux de la rue Lazare-Carnot.