Occupation du même lieux entre homme et nature.

Nom du lieu : Rue de Belgrade

Durant ma découverte de ce lieux, la première chose que j'ai pu ressentir a été l'activité de la population dans ce carrefour entre la rue de Belgrade et l'Avenue Felix Viallet. Une certaine intensité s’en dégageait et le défilement des voitures ressemblait à une prestation qui n’avait eu le droit qu’à une seule répétition avant de monter sur scène. Puis il m’a fallu une minute pour prendre de la hauteur au dessus du parking qui plongeait dans les profondeurs de Grenoble jusqu’au niveau de lisère, rempli de bruit de moteur et de piéton allant chercher leur véhicule. Une certaine végétation m’y attendait avec de la vie à c’est pied. Pigeons et corbeaux cohabitaient ensemble autour d'un reste de pains qui avait été déposé préalablement par une jeune femme. Quelque temps plus tard, des véhicules rouge et jaune sortis des garages de la caserne de Grenoble pour partir en intervention, rappelant l’agitation de l’endroit et me faisant pensé aussi à rentrer.

J'y suis donc allé une seconde fois pour essayer de capturer des images plus recherchées et j'ai été agréablement surpris par rapport au fait que l'activité était toujours aussi importante même à la fin du onzième mois de l’année. En restant quelques minutes sur ce lieux proche de l'Isère, différentes scènes sont parvenues à moi. J'ai pu d'abord observer un rassemblement de personnes sans domicile fixe sur le trottoir à proximité du parking qui ce consolaient au début et qui ont fini par rire à foison en jouant aux cartes. Une succession de klaxon me parvenant aux oreilles, je décide de m'approcher de cette source sonore, puis je vis une brigade VTT de la police municipale arrivée sur place par l'Avenue Félix Viallet. Pendant ce temps en face, sur la terrasse du Café du Marais, les consommateurs de café étaient obnubilés par la situation.

Du sommet du toit du parking je me laisse absorber par la grandeur de l’avenue devant moi comme si cela était une piste de décollage pour atteindre la grandeur des montagnes au loin.

Sortie matinale pour nos sauveurs du quotidien.

Deux type d’arts bien distinct.

Un portail vers le centre-ville et les montagnes.

Distinction entre verdure légère et construction massive.