À mi-chemin entre ciel et ville

Nom du lieu : 17-15 Rue Maurice Gignoux, 38000 Grenoble

C’est à mi-chemin vers la Bastille, que l’on m’a accompagné,
L’air était devenu soudain, beaucoup plus frais.
Une bourrasque de vent me réveilla et c’est là que je la vis, la ville,
Derrière les feuillages défraichis, elle paraissait si fébrile.
Mais il ne faut pas s’y méprendre,
Son tumulte se faisait toujours entendre.

Bien que si lointaine paraissait elle,
La ville s’immisce , ici, dans les interstices de la Bastille.
Des automobiles vrombissent et nombreux passants défilent, tranquilles
De la vingtaine à la soixantaine, ils s’adonnent tous à leur bagatelle.

Enfin je vis le soleil s’en aller, doucement dans l’horizon,
Puis l‘obscurité s’installer sans un son, nous drapant dans sa prison.
Des lumières constellèrent ce nouveau monde apparu au crépuscule,
Les température baissèrent, il était temps de remettre un pull…

Les passages sont plus rares maintenant qu’il se fait tard,
Mise à part cet autocar sur cette étroite route qu’il accapare.
Et d’étranges échos s’échappèrent de la végétation,
Mais ce n’était rien de nouveau, simplement de la stridulation.

C'est à mi-chemin vers la Bastille, dans ce virage serré,.
Que j'ai élu domicile le temps d'une soirée.
Derrière ce muret en pierre, je redécouvris ma ville,
Fière de son caractère et de son énergie indocile.

Soirée mouvementée par les bourasques de vent et le tumulte de la ville.

Chemin vers l'étreinte du soleil couchant.

Les dernières lueurs solaires adoucissent les traits de ces nuages menaçants qui envahissant le ciel.

Tels des insectes nocturnes, les passants de nuit sont attirés par la lumière.