L'entre-deux-mondes

L'air est frais, chargé de l'odeur apaisante de la mousse et des feuilles humides. Ici, les arbres, gigantesques et mystérieux, semblent garder des secrets, leurs troncs couverts de lichen dessinant des formes singulières, presque vivantes. Le jeu de lumière, à peine filtré par les branches, éclaire le sol d’une lueur tamisée, comme un écho d’un autre monde. Le bruissement des feuilles, le chant discret des oiseaux et le murmure des chasseurs de trompettes composent une mélodie apaisante. Ce lieu, hors du temps, semble coupé de tout, pourtant, de loin, on perçoit les échos de la ville : un bruit de fond, subtil mais constant. Les murmures lointains de la ville, à peine perceptibles, rappellent que la civilisation n’est jamais bien loin, mais ici, tout semble suspendu. Un sentiment d’intemporalité enveloppe l'endroit, et le monde extérieur semble disparaître, laissant une sensation de calme profond, presque enchanteur, comme si le temps lui-même ralentissait. La ville, si proche, semble appartenir à un autre monde, un monde qui n'atteint pas cette paix fragile.

Observation à travers la canopée du soleil se couchant derrière les montagnes du Vercors pendant que les oiseaux chantent et la ville rugie au loin.

Les doyens de la forêt revenant triomphant de la chasse à la trompette des morts.

Soleil couchant formant un tableau coloré à travers la canopée alors que la forêt perd de sa couleur à l'approche de la nuit et de l'hiver.

Les derniers instants du vert luxuriant de la forêt alors que les arbres perdent leurs premières feuilles face à l'arrivée de l'automne.