Carré 144

Carré d'étude réservé par Anton LE BERRE

Au croisement des sonorités

Mon arrivée sur ce lieu inconnu était plus surprenant que je l’imaginais. En effet, je ne m’attendais pas à un dénivelé aussi important. La colline opposée à la Bastille mérite également qu’on s’y attarde. Plus verte et humide en cette saison, elle offre de nombreux chemins qui la serpentent. Créant ainsi une passerelle vers le monde sauvage. Le chant des oiseaux essaient de nous la faire traverser, or raisonnant comme une barrière, le croisement des aboiements et des cris des enfants nous ramènent à la raison. De plus, le drone urbain créé par le bruit incessant des voitures qui se normalisent se fait presque oublier après un certain moment, comme des vagues qui déferlent sur les plages. Mais ce que nous venons chercher dans de tels endroits est bien le silence, un luxe de plus en plus rare à trouver de nos jours. Malgré cela de nombreux randonneurs viennent ici passer du temps, afin de pratiquer une activité sportive, aller à la cueillette en cette saison ou tout simplement pour s’aérer l’esprit. Un détail rend cet endroit spécial et important dans cet environnement urbain, le fait que l'on se dise encore "bonjour" en se croisant. Ceci n'est peut être qu'un détail, mais il en dit beaucoup sur l'importance de ces lieux. Cette banalité disparaît dans le chaos urbain laissant place à l'anonymat et la froideur.

Le calme, un chant, un bourdonnement, des cris

Une arrivée difficultueuse

Une végétation qui profite pleinement de ses droits et de l’espace

La nature nous offre encore de petites merveilles, il suffit de prendre le temps de les chercher

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