Carré 129
Carré d'étude réservé par Serena DESCHAMPS-COTTIN
Une rue, deux mondes
Nom du lieu : Rue Paul Langevin
Il est 15h, un samedi après-midi, aux alentours de 20 °C.
J’arrive à la rue Paul Langevin. Une douce brise fraîche me caresse les épaules tandis que le soleil donne à la verdure environnante tout ce dont elle a besoin pour une excellente photosynthèse. Le petit quartier résidentiel ne ressemble pas du tout à l’Échirolles auquel nous pensons habituellement. Du calme, voire même du repos, englobe l’air de cette rue, et le bruit des oiseaux excités par un soleil aussi chaud au mois d’octobre vient offrir une douce mélodie quasiment soporifique. Pourtant, mon sommeil est vite perturbé par le bruit des voitures, qui ne respectaient pas toujours la vitesse autorisée. Il devait y en avoir une toutes les 10 ou 20 secondes, mais c’était suffisant pour me ramener à la dure réalité urbaine.
Le plus intriguant avec cette rue, c’est qu’elle donne sur une impasse verdoyante, avec de petites maisons et des jardins floraux. C’est comme si on entrait dans une autre réalité, comme si je n’étais plus à Grenoble mais dans une petite ville campagnarde perdue dans les prairies françaises. Ce changement radical d’ambiance vient à la fois me perturber et à la fois m’aider à me remettre dans mon havre de paix, toujours accompagné de cette même douce mélodie des fleurs qui bougent avec le vent et des oiseaux chantonnant.
La deuxième chose qui vient perturber mon repos est le bruit des passants. Les résidents étaient sûrement habitués à sortir tout l’été ; ils ne s’arrêteront donc pas tant que les feuilles des arbres ne seront pas toutes tombées. Il y avait là toutes sortes de passants : des mères ou nourrices avec des poussettes et des enfants à leur taille, des jeunes avec leurs écouteurs, des joggeurs qui couraient tranquillement pour profiter du soleil, des trottinettes électriques, des familles à vélo… tout un beau monde pour donner vie à un quartier aussi tranquille qu’habité.
Ce petit instant de tranquillité m’a permis de me reposer avant de rentrer chez moi.
Petite balade familiale pendant un après-midi ensoleillé au bord de la route

Intersection entre deux mondes

Soleil et repos au bord d'une route

Un bleu sans fin se mélangeant parfaitement avec l'espace urbain


