Une triste inactivité

Nom du lieu : Rue Paul Langevin, Carroserie du centre, Garage Dusée-Citroën

Le parking de la carrosserie est plein à craquer, l’entreprise semblait ouverte, mais débordée par le travail. Les voitures, noires ou blanches pour la grande majorité, sont serrées les unes aux autres. Elles forment un véritable chaos… seulement à première vue. En regardant de plus près, je remarque que le parking est plutôt propre et que les voitures ne sont pas posées hasardement, mais bien ordonnées. Malgré tout, la carrosserie est plutôt calme. Les travailleurs ont beau être débordés, c’est le silence qui règne. Quelquefois, on peut entendre des bruits métalliques, de moteurs ou de machines, mais à part cela, cet espace reste tristement calme.

Je continue plus loin et, après avoir traversé un long portail métallique, j’arrive sur un deuxième parking. Il est bien plus grand et ordonné que le précédent, les voitures y sont garées proprement, mais malheureusement pas une seule vie en vue. Rien ne bouge, aucune odeur particulière et pas de bruit, si ce n’est celui du garage qui résonne quelques rares fois. Les arbres mal entretenus et le bâtiment grisâtre qui bordent le parking, le rendent sombre et renforcent le sentiment d’abandon. C’est un espace mort.

Pour terminer, je me rends de l’autre côté de l’épais bosquet, qui est, hélas, peu entretenu. Cette troisième partie est elle aussi un parking, mais cette fois-ci, il est bien plus lumineux et mieux entretenu que les autres, sans doute parce qu’il appartient à un immeuble moderne et propre. Néanmoins, l’ambiance reste la même. Aucun passant, car c’est une résidence privée, et les rares voitures n’y passent que pour y faire demi-tour car c’est un cul-de-sac. Il y a également peu de changement sonore, toujours un triste silence, mais le fond change ! J’entends effectivement le brouhaha étouffé de la rue d’en face, à quelques mètres à peine. La seule amélioration que je constate est le sentiment de libération ; l’espace est grand, aéré et pas surexploité. Malheureusement, ce parking est lui aussi tristement calme.

Un parking sans mouvement

Une résidence calme en milieu de matinée

Un bosquet qui ne demande qu’à être entretenu

Une entreprise surchargée de travail