Carré 10
Carré d'étude réservé par Axel BATTINI
entre ville et sommets
Nom du lieu : Fort de la Bastille
Depuis la terrasse en bois du fort de la Bastille, l’atmosphère semble suspendue entre deux saisons. Les sommets environnants portent une couche de neige fraîche, mais l’air, lui, reste doux. Le soleil de fin d’après-midi, légèrement orangé, enveloppe tout d’une chaleur calme qui contraste avec la blancheur froide des montagnes. Cette lumière incline les ombres, réchauffe le bois sous les pieds et vient souligner les reliefs des montagne Grenobloise.
La vue, ici, est double. D’un côté, les montagnes dominent, massives mais apaisées par la lumière rasante, leur neige brille par endroits et reflète le soleil. De l’autre, la ville de Grenoble se déploie dans la vallée, étirée en un damier régulier. Les rues, les toits et toutes les infrastructures deviennent des lignes, des textures, plus lisibles depuis la hauteur. Le contraste est saisissant : un monde vertical, minéral, face à un monde horizontal, dense et organisé.
Sur la terrasse, les rapports sociaux sont simple. Beaucoup montent pour profiter de la vue, parfois après une randonnée et on sent dans leurs gestes une satisfaction tranquille, comme s’ils venaient chercher ici une récompense visuelle. D’autres montent juste quelques instants par le téléphérique pour observer la ville ou prendre une photo avant de redescendre. Certains viennent seulement pour être en hauteur, pour ressentir l’ouverture du paysage ou pour prendre un moment de repos…
au soleil, plus proche de la nature et surtout hors du flux imposé par la ville.
Le vent, qui frappe le Fort par moments, fait vibrer les drapeaux et apporte une respiration plus fraîche. Le bois sous les pas craque légèrement, créant un fond sonore discret qui se mêle au flottement des grands drapeau. L’ensemble crée une ambiance très calme.
Dans cette atmosphère, je me sens à la fois observateur et intégré au lieu. La hauteur, la douceur du soleil et la blancheur des montagnes, créer une sensation d’équilibre. Le Fort devient alors un point de passage et de repos.
la ville s’étend sous les sommets enneigées. Dans la lumière douce, seules quelques voitures glissent lentement le long du fleuve

La terrasse en bois du fort, animée par le vent et les drapeaux, face aux montagnes blanches observées de tous.

Vaste vue sur Grenoble et la vallée, avec les sommets enneigés éclairés par la lumière douce de fin de journée.

Les Bulles du téléphérique surplombent la ville, suspendues entre le fort et la vallée


