Carré 92
Carré d'étude réservé par Dorian LARANJEIRA MALLARD
Va-et-vient de la vie quotidienne
Nom du lieu : Rue Christophe Turc
Lundi 26 septembre, 12h47. Le temps est clair mais une légère brise subsiste. Je suis assis sur un banc, dans un parc de jeux pour enfants, au milieu d'immeubles. Le parc est entouré de végétation où se cachent de nombreux oiseaux qui égayent le lieu par leurs chants. Il s'agit d'un lieu de passage: un enfant vient de passer derrière moi en poussant un chariot. C'est aussi un lieu de rencontre : tout à l'heure deux hommes se sont salués, se donnant mutuellement des nouvelles. Une dame me regarde depuis son balcon, puis rentre. On entend le bruit des feuilles entraînées par le vent.
Jeudi 6 octobre, 9h49. Je me trouve au frais, à l'ombre d'un bâtiment. Une dame traverse le parc avec ses courses qu'elle transporte à l'aide d'un caddie. Elle s'est arrêtée pour vérifier si quelque chose lui manquait puis s'en est allée. J'entends encore son caddie rouler sur le sol goudronné. De nombreuses personnes suivent son pas dans un ballet rythmé par rencontres et échanges. Il m'est par ailleurs possible d'entendre au loin des cris d'enfants, jouant, s'amusant dans la cour de récréation d'une école se trouvant à deux pas d'ici. Le sol est désormais parsemé de pigeons qui roucoulent sereinement.
Jeudi 20 octobre, 13h40. Le ciel est couvert d'un épais manteau nuageux qui ne laisse apparaître aucun rayon de soleil. J'ai fait s'envoler, en arrivant, une horde de pigeons qui s'en est allée se réfugier sur le toit d'un immeuble, avant de roucouler paisiblement. Le quartier est animé aujourd'hui. Un ballet de trottinettes électriques et de vélos vivifie le lieu depuis mon arrivée. J'ai par ailleurs assisté à une querelle entre deux voisines: l'une avait laissé s'échapper quelque chose sur le balcon de l'autre, habitant en dessous. La place retrouve son calme avec le passage du facteur à vélo. S'ensuit le défilé des enfants qui partent pour l'école, non sans passer par le parc de jeu, s'amusant quelques instants avec un ballon qui traînait là.
Entre deux passages
Une aire de jeu dans un écrin de verdure
La quiétude de l'ombre d'un arbre
Quand de nouveaux occupants investissent les lieux