Carré 85

Carré d'étude réservé par Mathilde ROUX

Coupé du tumulte de la ville

Nom du lieu : Cour d'habitation de la rue Alfred de Musset

Lundi 26 septembre, je me dirige pour la première fois vers cette cour d'habitation qui m'est inconnue.
J'arrive devant un grand portail qui se montre fermé, je fais le tour et trouve finalement un passage pour rentrer dans ce lieu privé.
Tout d'un coup, je suis frappée par le calme et la sérénité de ce dernier. Les bruits sourds de la ville qui l'entoure sont remplacés par le doux chant des oiseaux, le frissonnement des feuilles sous la caresse du vent et le bourdon des abeilles qui butinent de belles fleurs encore séduisantes.
Au milieu de la cour se trouvent quatres bancs en bois, je m'installe sur l'un d'eux pour profiter du goût d'été encore présent.
Les rayons du soleil transpercent les feuilles pour venir se poser sur ma peau et illuminer les façades colorés des immeubles qui entourent cette cour remplie de végétation florissante. Ces bâtiments aux façades claires me font penser à ceux que l'on retrouve dans le sud au bord de la mer.
Pendant un court instant, je ferme les yeux, je m'imagine en pleine nature et j'oublie totalement la ville bruyante qui entoure ce lieu. Totalement apaisé je repars de cet endroit pour retrouver l'agitation de la vie citadine.

Mardi 8 novembre, je retourne vers cette cour maintenant familière.
Mais il m'est impossible d'y rentrer, je reste comme emprisonnée dans la ville assourdissante. Cet havre de paix se révèle, sous mes yeux, derrière les barrières en fer et à travers les vitres du hall d'entrée.
Seuls le bruit des travaux, le klaxon du bus, des hommes qui s'engueulent, le rire des enfants, la voix d'une femme au téléphone, le moteur des voitures et le claquement de talons sur le trottoir font l'objet du fond sonore qui m'entoure.
Par chance, la porte du hall d'entrée est entre ouverte. Je réussi alors à rentrer et j'ai le plaisir de retrouver ce sentiment de calme et de plénitude que m'avait offert cet endroit la première fois.
Ce petit coin de paradis permet de nous couper un instant du tumulte de la ville.

Cet havre de paix se révèle, sous mes yeux, à travers les vitres du hall d'entrée.

Les bancs en bois qu'on aperçoit entre les arbres.

Les rayons du soleil qui transpercent les feuilles pour illuminer les façades colorées des immeubles.

Le reflet des immeubles et des bancs en bois sur la vitre du hall d'entrée.

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