Carré 84
Carré d'étude réservé par Pauline LOIRAT
Un quartier rythmé par les écoliers
Arrivée sur les lieux, la première chose remarquable est l’école. Je sens que c’est le cœur de ce quartier. Elle est entourée de deux rues piétonnes et perpendiculairement à elles, une voirie.
Puis, on ressent l'existence de deux atmosphères différentes en un même lieu, toutes deux rythmées par l’école. L’une bercée par la présence des enfants et l’autre par leurs absences. Durant mes visites dans ce quartier silencieux, celui-ci paraissait presque endormi lorsque la cour de récréation était vide. Le sentiment que la vie s’arrête quand les enfants ne sont plus en ces lieux. Je me sens alors écartée de la ville, j'entends le bruit des feuilles, des arbres frissonner à cause du vent, la circulation des voitures au loin. J’apprécie cette solitude mais j'affectionne moins de me sentir comme dans un quartier abandonné, seule face à ce silence.
À contrario, les cris, rires et pleurs des enfants jouant dans la cour ainsi que les entendre discuter donnent de la vie au quartier.
Cette agitation permet d’entendre et de voir la vie émanant de cet espace, à travers les cliquetis produit par le vélo du facteur ou bien l’effervescence engendrée par les machines pilotées par les ouvriers. Comme si le village se réveillait au moment où les enfants se réveillent.
A ce moment-là, je ressens une certaine sérénité, la perception du vent et des cris des enfants m'apaisent.
Ce contraste est également imagé avec les deux rues piétonnes qui entourent l’école. L’une est entièrement vide à toute heure tandis que l’autre est vivante et animée aux heures de pointe.
On voit donc que les écoliers rythment, amènent de la gaieté et de la vie au quartier.
Une rue piétonne animée par le mouvement des passants et le cri des enfants
Le calme suite à l'absence des écoliers
Les enfants source de vie en ces lieux, leurs rires rythment la vie quotidienne
Une rue piétonne désertique