Carré 66

Carré d'étude réservé par Maxime PICHON

L'écho des couleurs entre béton et nature

Nom du lieu : Rue de Stalingrad

Sur la façade grise, un oiseau prend vie,
Ses plumes bleutées vibrent vers l’infini.
Peintures éclatantes, ancrées dans le béton,
Elles captent la lumière comme une émotion.

Les murs, marqués par le temps qui passe,
Portent les cris de l’art, ses traits qui s’effacent.
Des graffitis sauvages, aux couleurs de feu,
S’animent sous le ciel, entre ombres et cieux.

Autour, la nature impose sa douceur,
Des arbres immenses, des feuilles en lueurs.
Le vert des pins se mêle à l’or des érables,
Un cadre vivant, calme, mais instable.

Les rayons du soleil traversent la scène,
Peignent sur les murs des ombres incertaines.
Sur l’oiseau, les reflets jouent avec éclat,
Et chaque teinte s’unit à l’arbre qui bat.

Le béton, figé, retient les œuvres humaines,
Mais la nature, libre, en détourne les chaînes.
Feuillages et racines s’approchent des murs,
Comme pour répondre à cet art si sûr.

Les couleurs s’entrelacent, opposées mais proches,
Celles du bâti, intenses, laissées par les poches,
Et celles des arbres, douces, naturelles,
Qui changent et vibrent sous la lumière cruelle.

Ainsi, la ville et la nature dialoguent,
Entre le fixe et le fluide, le sombre et le vogue.
Un équilibre fragile, mais plein de beauté,
Où l’art urbain se fond dans l’éternité.

Le ballet des rumeurs urbaines

À l’ombre des cypres

Graffitis et racines

L'oiseau de béton

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