Carré 54

Carré d'étude réservé par Anaé GAVARD

La nature au milieu du béton

Nom du lieu : Rue Henri Bergson

Lundi 2 octobre, 17 heures 11, j’arrive sur place. Un peut perdue, je ne sais pas comment accéder à la rue voisine alors j’observe. Au bout de quelques minutes j’aperçoit ce vieil homme sortir de nul par. Je m’engage dans ce passage, ou plutôt ce raccourci très étroit qui débouche sur une ruelle bloqué sous l’ombre des immeubles géants.

Au loin je discerne un deuxième portail, lorsque je le franchi, un sentiment de liberté prend le dessus. La nature reprend vie et fait son apparition parmi ces blocs de bétons. Un porche s’ouvre derrière moi et laisse apparaitre un jardin privé. Le regard figé sur les arbres, j’oublie presque les déchets à mes pieds et les immeubles délabrés dans mon dos. Je me sens dépayser de la ville. Au loin, la montage domine. Soudain un crissement de voiture me fait sursauter et me ramène a ce que semble être la routine de cette rue : le ballet des voitures forcées à faire demi-tour face à l’impasse.

Lundi 9 octobre, 18 heures 25, je décide d’explorer davantage les lieux. Je m’engouffre dans une petite rue très calme, si calme qu’elle me donne l’impression d’être dans une propriété privé, alors j’hésite, j’y vais a reculons. Je croise des enfants qui jouent au basket, mon appréhension disparaît alors. Un peut plus loins j’aperçois une guirlande d’anniversaire. Elle apporte un peut de joie et de couleur dans ce paysage grisâtre. Quatre petites maisons individuelles, peu anodines, offrent une parenthèse rurale.

Jeudi 12 octobre 10 heures 23, la réaction des habitants de la rue à ma présence n’est pas passée inaperçue car en cherchant des angles de vue pour mes photos, j'ai remarqué des rideaux bouger et des coups d'œil discrets. J’ai quand même pris le temps d’observer, de continuer mon chemin sous la lumière brillante venant du soleil, m’offrant une belle vue sur l’environnement aux couleurs automnales et sur l’architecture si particulière de ce petit ilot de maison. La ville reprendra-t-elle le dessus lorsque la nature hibernera ?

Parenthèse rurale, impasse étroite, ou bâtiment dégradé

"Au bout de chaque rue, une montagne" Stendhal

Une note de joie quand même ?

La campagne en pleine ville

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