Carré 53
Carré d'étude réservé par Apollinaire DUFOUR
Rue Chamrousse - ancienne paroisse St-Jacques
En ce jeudi 6 octobre, en me rendant sur mon carré, je ne sais pas à quoi m'attendre. Une rue animée ? Un endroit désert ? En réalité, un mélange des deux : la rue n'est pas très passante, mais malgré cela, la présence du centre dentaire apporte un peu de vie. Les habitants des immeubles aux abords de la rue déambulent également, pour aller au travail, ou chercher leurs enfants à l'école. Le calme nous permet d'entendre les bruits provenants des alentours : les travaux et le martèlement du marteau piqueur, les habitants qui font leur ménage, la fenêtre ouverte, profitants du beau temps et de la chaleur de ce début d'automne. Les oiseaux chantent, un hélicoptère passe au loin.
Un bâtiment attire ensuite mon attention. Il est grand, semble abandonné. Il est recouvert de graffitis, la végétation commence à envahir le parking, les portes sont cadenassées, et les murs se dégradent. En me renseignant, j'apprends qu'il s'agit d'une ancienne paroisse, délaissée suite à l'incendie de l'église située à l'origine à ses cotés. En regardant les panneaux sur le portails, on apprends qu'elle va être détruite, pour laisser place à une résidence sociale, et des immeubles.
Je rencontre l'étudiant s'occupant du carré n°52. La fermeture de la paroisse lui pose problème : son carré est situé sur le parking, est l'entrée est verrouillée. Un camion de poubelle passe, rompant pour quelques instants la tranquillité de la rue.
Je reviens un autre jour, de nuit. La rue est toujours calme, et l'obscurité rend l'ambiance plus apaisante. Quelques voitures passe, s'arrêtent pour se laisser passer. la rue est sombre, et les fenêtres allumées des appartements se détachent en une mosaïque jaune. Les derniers employés du centre dentaire finissent leur travail, avant de rentrer chez eux, et se reposer.
Debut de soirée, les gens rentrent se mettre au chaud
La paroisse abandonnée, vit ses derniers instants avant la destruction
Les éboueurs passent, rompant la tranquillité de la rue
la nature reprends peu à peu ses droits