Carré 49
Carré d'étude réservé par Léa DA SILVA
La ville en mouvement
Nom du lieu : Entre la rotisserie Foch et le Intermarché
C’était un jour d’octobre, je me trouvais là… en face de ce super marché un vendredi matin. Les personnes étaient assez pressées et semblaient stresser. Je pouvais apercevoir plusieurs profils: des personnes âgées profitant du matin pour faire leurs courses où des adultes, qui préféraient y aller avant d’aller au travail plutôt que d’attendre la foule du week-end. Pas d’enfant. Ils sont tous déjà a l’école, au collège, ou au lycée. Au loin j’aperçois deux bancs, l’un au soleil, l’autre a l’ombre. J’ai choisi de me faire effleurer par les rayons du soleil qui ont réussi à s’échapper de ce ciel grisâtre. Je m’assieds. Le banc est dos à la route, ce qui nous donne l’impression d’être dans la ville sans vraiment l’être. Cela pourrait être calme, mais la piste cyclables située en face en a décider autrement. Assis sur le banc je me suis amusée à compter les vélos qui passaient ce matin, et de 1, et de 2 puis 7,8...etc Ça ne s’arrêtait plus. Le centre-ville était sourdement bruyant. On se perdrait presque entre le bruit des voitures... Sûrement des personnes qui commençaient leurs journées. Malgré le fait que l’image de la « ville béton » soit très présente, la verdure arrive à s’échapper de tout ça. La bande de gazon centrale près des rails de tramway, ou les mauvaises herbes qui s'échappaient des dalles de béton. Malgré tout ce brouhaha, nous pouvons entendre à l'arrière-plan le bruit de la vie, les marchands, les couverts étant préparés.
10H30 : le parfum des croissants mêlé à celui du rôti préparé pour ce déjeuner.
Quelques semaines plus tard, je suis revenue. L'atmosphère était tout à fait différente, de même que la météo. Tout le monde était si pressé, mais pas pour les mêmes raisons. Ils essayaient d'échapper à l’averse. Certains l'avaient prévu avec leurs parapluies, ou se contentaient de leurs cagoules, d'autres n'avaient pas prévu ce temps. Il y avait bien sûr plus de gens dehors, ils sont tous a l’abris de la pluie.
La nature reprend le dessus sur la ville en mouvement
Il fait sombre, les nuages sont très présents mais ont distingue les rayons du soleil.
Un endroit a part.
Par un temps pluvieux un soleil artificiel vient à nous: les feux des véhicules