Carré 48

Carré d'étude réservé par Emma HIORNS

Un lieu de passage

Nom du lieu : Croisement de la Rue Robert Dubarle et du boulevard Maréchal Fock

Un samedi matin, semblable à tous les autres jours. Les voitures passent, s’arrêtent et redémarrent. De même pour les piétons, vélo et le Tram.
Je suis assise au soleil, à la terrasse d’une boulangerie qui dégage une odeur de pain frais. Le café à ma gauche s’impose dans la rue, bruits de tasses, discussions, rires et odeur de cigarette.

Je suis à la table tout à droite, dos à la vitrine de la boulangerie. Un homme s’approche en boitant, une canne à la main et retire la chaise devant moi pour s’y assoir. La boulangère sort du comptoir, interpelle ce monsieur et d’une voix douce dit qu’il y a déjà quelqu’un à cette table mais que celle à côté est libre. Elle m’explique qu’il a l’habitude de ce placer à cette table. Il s’assoit, elle lui amène une tasse de café, il la boit et repart. Très peu de mots, mais beaucoup de bienveillance.

Il faut s’arrêter dans cette rue. Prendre le temps de percevoir les petites attentions.

Mardi soir, tout le monde rentre. Les bâtiments marquent la limite du Boulevard maréchal Foch. La route est séparée par la voie du Tram, une ligne de verdure, encadré d’arbres. Ces arbres, coupant les rayons des phares de voitures, éclairés par la lumière des lampadaires, dévoilent la couleur des feuilles allant du vert au rouge passant par le jaune et l’orange. Une planche de couleur agréable et reposante à regarder et à observer en hauteur.

L’agitation du soir se ressent sur le sol. Les voitures accélèrent dans une direction et dans l’autre au feu vert, s’arrêtent, un piéton traverse, un enfant court, une maman essaye de le ralentir, une personne âgée avance à petits pas et les vélos se faufilent à travers la foule.

Dans la précipitation, une voiture percute un vélo au niveau d’un passage piéton. Tout s’arrête, un cri, plus de bruit. Les deux hommes s’assurent que tout va bien et s’en vont. La ville reprend sa symphonie mécanique.

 

Une vie dissimulée à 2 pas du Boulevard

Cohérence entre lumière interne et externe. Une vie caché derrière des vitres, un arbre à la vue de tous.

Les passants avances sous les néons d'une sortie de magasin. Le geste affectif d'une mère envers l'enfant.

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