Carré 36
Carré d'étude réservé par Agathe PHEULPIN
Le Lycée Champollion, la Prison du Savoir ou l’Echappatoire
Nom du lieu : Cour du Lycée Champollion
Le vent, le chant des oiseaux, les arbres qui bougent lentement , un espace calme, presque vide, le bruit d’une rue, intrépide.
Nous nous trouvons au lycée Champollion.
Imposant et fier, arborant une forme de demi rectangle, un bâtiment surplombe l’espace central.
Lieu de passage et d’apprentissage, il arbore des coursives. Ces dernières froides et métalliques parcourent avec rapidité l’édifice qui mène, en son extrémité à un escalier fougueux.
Ce même métal qui protège ce lieu à l’instar d’une forteresse, modernise le bâtiment.
Ainsi, la cour délimitée de cette prison du savoir est perçue comme un véritable lieu de sérénité.
Laissant s’exprimer les oiseaux et danser doucement les arbres, c’est un espace de ressourcement.
Rupture du monde vif et pressé, ainsi que des leçons complexes tenus en salles de classe, elle est une véritable échappatoire.
Bien que bitumée, la cour est poétiquement parsemée de verdure.
Véritable jardin secret ou atrium antique, théâtre des conversations d’adolescents les plus importantes et de moments de rires, elle favorise les rencontres.
Illustrant l’idée de partage à l’instar du bâtiment qu’elle borde. Elle en devient une centralité.
Midi venu, une sonnerie se déclenche, trois successions de quatre notes.
Brisant ainsi le calme du lieu, ce dernier s’éveille. De plus en plus bruyante et rapide, la cour est maintenant devenue la principale voie de circulation. Cris, rires et discussion s’y font entendre.
Une fois les élèves affairés à manger, tout reprend son calme.
À nouveau devenue cette sensible échappatoire, la cour attend déjà la prochaine sonnerie, qui à l’instar d’une vague l’envahît en la rendant vivante.
Calme des élèves, studieux et de la cour presque vide face à l’agitation de la rue pressée d’en face
Le lycée Champollion, un espace protégé
Cour de jour, moment de pause pour certains élèves
Cour de nuit, illuminée par la rue et l’internat et surveillée de loin par la Bastille étincelante