Carré 34
Carré d'étude réservé par Camille LACHARME
Souvenirs
Nom du lieu : Entrée du Lycée Champollion
Le vent souffle, oscille entre légères brises et rafales .
Je m'avance et me pose sur ce banc,
Presque intimidée face à ce bâtiment.
Comme si il me regardait du haut de son imposante structure,
Aux contours réguliers et façades immaculées lui donnant fière allure.
Le jour fini doucement de se lever,
Alors que la ville elle, est déjà bien agitée.
Vélos et voitures vont et viennent tel un balai chorégraphié,
Quand au personnes elles, marchent d'un pas rythmé l'air concentrées et pressées.
Il fait frais, les écharpes et parures sont de sortie pour une nouvelle saison
Et le changement de température ce lit sur le visage rosé des passants et leurs frissons.
Tout comme moi, ils se réchauffent tant bien que mal,
Alors que d'autres sont accoutumés d'une simple tenue estivale.
Devant ce lieu publique, une aura studieuse et vivace se dégage ,
Un mélange de sérieux et de stress qui me rappelle une image.
Comme tant d'autre, c'est en ce lieu que j'ai passé mon baccalauréat,
Mais aussi 3 années qui m'ont bien plus apportées qu'un simple résultat.
L'odeur est douce, on peu sentir l'air glacé du matin mélangée à celle de la ville éveillée,
« l'odeur de la rentrée » me diront certains élevés du lycée.
Le bruit quand à lui est en adéquation avec les feux tricolores en pleine ouvrage,
Une variation entre crissements de freins et ronronnements de démarrages .
Le vent prends également une place importante dans l'acoustique de cette endroit,
On le perçoit entre les feuilles, les drapeaux du lycée ou encore le sac poubelle juste derrière moi.
Un léger sifflement en continu qui n'est pas prêt de cesser.
Ce rythme sonore est toutefois nuancé
Par les paroles lointaine d'un groupe de lycéen enjoué,
Prêt à affronter une nouvelle journée.
Les derniers étudiants rentre, et la vie continue.
Je me blottis dans mon manteau et redeviens un simple individu,
Qui s’éloigne et se fond dans le mouvement de la ville