Carré 266

Carré d'étude réservé par Noa MAGNAT

Un instant de solitude dans une atmosphère à la fois urbaine, naturelle et apaisante.

Nom du lieu : Rue Paul Valery, Saint-Martin-d’Hères

Lors de mes visites sur cet espace, mes premiers réflexes ont été d’écouter, d’observer l’environnement, mais surtout tenter de comprendre le lieu qui m’entourait.

Mes premières impressions ont été marquées par une atmosphère d’un quartier calme.
Etant un espace urbanisé entouré d’axes de communication tels que des routes, des réseaux ferroviaires, les sons des transports ne sont néanmoins pas frappants. Le bruit principal que j’ai pu écouter à été l’aération des bâtiments. Mais en prêtant attention, mon écoute se pose sur des passages légers d’oiseaux, étant un espace bordant le centre horticole de Grenoble.

Je distingue des habitations collectives des années 1990-2000 qui, pour la plupart, ont été dégradées avec l’apparition de tâches noires dues à l’accumulation de l’humidité, mais aussi par des polluants. Les bâtiments sont pour la plupart récents mais néanmoins une apparence de pauvreté s’observe avec une qualité faible du bâti.

Ces immeubles m’ont semblé peu occupés, installant le sentiment d’inactivité. Le parking extérieur semblait vide, malgré certaines de mes visites aux alentours de 18h.
Néanmoins je suis restée partagée du fait que ce soit un quartier familial notamment grâce au contact que j’ai pu avoir avec certaines familles revenant de l’école, ou entre un lieu étudiant, étant un espace bordant le campus universitaire de Saint-Martin-d’Hères.

Par la suite, mon regard se prolonge vers l’horizon, où j’observe des massifs montagneux des Alpes, saupoudrés de neige. J’ai pu me sentir apaisée en apercevant de ce côté, un environnement agréable. L’air, quant à lui, est neutre, hormis certaines odeurs de végétaux, garder dans les serres du centre horticole. Étant allée plusieurs fois par temps de pluie ou de froid, je perçois des odeurs d’humidité.

Je constate donc un paradoxe entre un espace inactif qui me comble d’un sentiment de solitude, mais à la fois un espace ouvert sur un environnement naturel au coeur d’une ville dense et vibrante.

le temps semble figé pendant quelques instants, sans aucuns mouvements, passants, agitations.

Entre calme et inactivité : une atmosphère de solitude

Des bâtiments récents avec une apparence dégradés

Une ouverture sur la nature, inspirant le calme et la détente

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