Dans un croisement de multimodalité, entre nature et société

D’un début d'après-midi, en plein mois d’octobre, la route est partagée entre cyclistes et promeneurs. D’une harmonie de ces deux, résulte le calme. Le bruit de l’eau, le vent, les arbres, tout pour penser qu’on se trouve en campagne. Ce calme est arraché par le passage du tram faisant vibrer les rails ou encore le bruit du passage de quelques voitures passant sous le pont faisant résonner leur moteur. Le bruit de la société nous ramène à la réalité.
Un endroit isolé, rythmé par le passage de la société dans un espace de nature.
Un lieu aussi très vertical, au niveau le plus bas, on retrouve l’Isère. Ensuite au gorge de cette dernière on retrouve un sentier, permettant aux piétons de s’y balader. À l’ombre du soleil grâce au arbres on retrouve deux mètres plus haut la piste cyclable partagée entre piétons et cyclistes. Ensuite le pont vient marquer une coupure dans leur passage, a gauche la passerelle pour traverser l’Isère accrochée au pont où passe le tramways. À droite, l’apparition d’immeubles et d’une route amenant au Campus de l’UGA. La piste cyclable continue tout droit passant sous le pont avec les voitures, le passage piéton lui est presque oublié.
Le ressenti du lieu est différent par rapport au moyen de transport utilisé. Les cyclistes ont deux possibilités, soit affronter cette petite montée pour accéder à la passerelle, soit profiter de la coupure du pont créant une descente pour prendre de la vitesse et continuer tout droit ou tourner à droite. Pour une voiture le ressenti de cet endroit est totalement différent, l’endroit marque soit le début soit la fin du trajet ,car la route présente amène à des parkings de logements. L’usager du tram qui rentre chez lui ou se rend sur le campus va aussi avoir un ressenti différent, ce dernier va avoir une sensation de vitesse prise par la descente du pont après avoir vu sa vitesse baisser à cause de la montée. Les deux observent l’Isère ou bien la ville mais tout ça dans un moment très court.

On observe dans cette séquence la cohabitation entre cyclistes et piétons, montrant aussi que le lieu est ryhtmé par leur passage.

Montée avant la passerelle accrochée au pont.

Vu sur le sentier situé au bord de l'Isère, sous le pont et quelques metres en dessous de la piste cyclable.

Passage du tramways qui casse le calme du lieu en faisant vibrer ses rails.