Carré 259
Carré d'étude réservé par Loïc GRAVIER
La rencontre des flux
Nom du lieu : Les Sablons
Ce n'est pas un lieu qu'on penserait à étudier aux premiers abords. Une portion de voie rapide surmonté d'un pont pour le tramway et acculé d'une station service, qu'est-ce qu'il y aurait d’intéressant à voir là bas ? Objectivement, de ce qu'en voient mes yeux, rien. A part des surfaces taguées, des bruits de moteurs et l'odeur de l'essence de la station cet espace est "vide" de choses qui pourraient attirer mon attention.
Seulement quand je commence à essayer d'y porter un regard curieux, voir de géographe, j’aperçois d'autres choses. Cet espace est la rencontre de flux de transport contrasté voir opposés. Entre la voiture individuelle fortement polluante (d'autant qu'à y regarder de plus près la grande majorité n'avaient que le conducteur à bord) et limité dans le déplacement aux axes de communication existants, le vélo et la piste piétonne, toujours individuels mais plus responsable et entièrement libre dans les déplacements, et le tramway transport en commun responsable mais bridé par un parcours et un impératif horaire (quoique pas très important pour le tramway par rapport aux bus), cet endroit devient la rencontre entre différentes visions et usages de la mobilité.
Dans ces flux humains on peut compter essentiellement des mobilités pendulaire, des individus qui travaillent à Grenoble et habitent dans la vallée du Grésivaudan et font donc le trajet tout les jours. La piste cyclable a la même vocation mais pour couvrir une distance plus courte. En revanche le tramway lui permet une liaison dans l'agglomération grenobloise, en l'occurrence la ligne B permet essentiellement de relier le campus de l'UGA au centre ville et au polygone scientifique à la presqu'île.
Cette endroit est donc un lieu de rencontre de transports anthropique. Mais au delà de ça la zone géographique est aussi un lieu de flux naturels avec l'Isère, et le couloir de la vallée du Grésivaudan qui conduit les vents vers Grenoble.