Carré 247

Carré d'étude réservé par Lucie PAILLARDET

Chemin Duhamel : le calme au milieu de la tempête

Nom du lieu : chemin Duhamel, la Tronche

18/10 : Ne connaissant pas les lieux, je ne savais pas à quoi m’attendre. A première vue, la rue semble défraichie et pourrait paraitre effrayante mais étrangement je la trouve reposante.
La chaleur, écrasante ce jour-là, est arrêtée par le grand bâtiment sur la droite, nous plongeant alors dans un véritable cocon d’air frais. Le bâti fait alors office de rempart contre la ville et coupe avec le tumulte de Grenoble.
Même si le bruit du métro se fait toujours entendre, les oiseaux chantent et les enfants au loin s’amusent en riant, entrainant un souffle de légèreté sur l’ambiance pesante de l’hôpital à proximité. Les grands ensembles et immeubles semblent avoir disparu nous offrant une vue dégagée sur la Chartreuse.
Le passage est fréquent, vélos et piétons circulent dans la ruelle, ce qui m’apaise, je ne suis pas isolée. Le lieu qui parait pourtant abandonné à cause des TAG inspire la sérénité, nous transportant dans un autre cadre spatial, plus doux, à l’écart du quotidien pressé des citadins.

15/11 : J’aurais aimé confirmer mon ressentit en m’y rendant encore mais tout l’inverse s’est produit. Un mois s’est écoulé depuis ma dernière visite et l’ambiance s’est métamorphosée : le froid s’est installé à Grenoble, notamment dans mon secteur où la proximité de l’hôpital devient bien plus morbide.
Les murets encadrant la rue semblent oppressants et l’ambiance pesante, tout le décor de la ruelle s’est assombri.
Les oiseaux ne chantent plus et les enfants ne sont plus audibles, le temps apparait alors comme figé et ce silence me plonge dans un désarroi complet. Le crissement de métro est plus perceptible que la fois précédente et accentue ma frayeur.
Même si, comme la première fois, le lieu reste calme à l’écart de la ville, il est difficile de percevoir ce fait d’un aussi bon œil qu’avant : maintenant, l’isolement est inquiétant. Je ne croise personne, tout est stoppé dans le quartier. Le cadre spatial d’abord perçu comme doux devient alors déplaisant.

Seconde visite, l'ambiance est pesante et maussade, le bruit strident du métro est le seul son perceptible créant désarroi et sensation d'isolement.

Première visite, les TAG laissent présager une rue abandonnée mais l'ambiance qui règne est étonnamment agréable.

Les usagers passent dans la ruelle apportant un souffle de vie sur le lieu tranquille à l'écart de la ville.

Le ciel est dégagé et les arbres arborent enfin leurs belles couleurs d'automne, tout est paisible.

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