De grands murs, du bruit, une nature étouffée... Accueil d'enfants ?

Nom du lieu : Le Charmeyran; 9 chemin Duhamel, 38700 La Tronche.

Un lieu proche d’un hôpital, dans une ruelle parsemée d’immeubles et de places de parking, voilà où se trouve mon transect. La première fois que je suis allé la bas (le 25 septembre à 15 h 50), je n'ai pas trouvé l’endroit très accueillant. En effet, c’est le timide chant des oiseaux recouvert par le bruit des voitures, des ambulances, d’une dépanneuse et du tram qui m’ont fait comprendre où je me trouvais. Un homme et une femme se disputaient devant un grand portail marron repoussant. Ce dernier s’ouvre et se ferme de nombreuses fois lors de ma présence sur les lieux, des voitures et des piétons sortent et rentrent toutes les 5 à 10 minutes. D’après les indications, c’est un « un espace public départemental » s’appelant le Charmeyran, (foyer de l'enfance), qui a la particularité d’être entouré par de grands murs délabrés recouverts de graffitis. Ils ne sont pas tout neuf, le plâtre qui devait servir à cacher les imperfections s’effrite. A l’intérieur de l’enceinte, je crois apercevoir des caméras au bout de longues barres de métal ; après réflexion, je comprends que c’est juste des spots éclairants les parties extérieures.

Lors de ma deuxième visite ( le 7 novembre à 10 h 10), je me suis mis à faire le tour des bâtiments, je me rends compte que je me trouve dans une impasse... étrange car le nombre de voitures circulant est important. Je remarque un horodateur à proximité d’une dizaine de places de parkings. Un lieu comme ça ne devrait pas être payant, cela ne donne pas envie de venir.

Enfin, je pénètre dans l’enceinte. A l’intérieur, je vois de nombreux bâtiments plutôt neufs, j’entends des cris d’enfants jouant ensemble, une musique sortant des appartements. Cela me fait ressentir une once de vie qui n’était pas présente à l’extérieur. Pour moi, c'est donc un espace urbain que je ressens comme très protégé du dehors.

Des gazouillements d'oiseaux malheureusement recouverts par le bruit de la ville.

Portail d'entrée, ouvert, du Charmeyran.

Des vieux murs recouverts de graffitis.

En bas de la rue, des places de parkings payantes, l'horodateur au fond.