Carré 243
Carré d'étude réservé par Nargès OUAFI
Entre immobilité sonore et mouvement incessant: une dualité des espaces
Nom du lieu : 3 Chem. Duhamel, 38700 La Tronche
Avant tout, je constate rapidement sur place que mon carré est assez contrasté. De ce fait, je distingue deux zones en totale opposition.
D’abord, pour le premier espace, l’endroit est animé et commence à devenir vivant. Je remarque une augmentation des passages : des piétons, des voitures et des cyclistes se rendent vers d’autres zones de La Tronche ou de Grenoble . De ce fait, j’ai ressenti de l’angoisse, presque une surstimulation par tous mes sens activés. Le ciel, quant à lui était gris. Il n’y avait pas de vent, il faisait doux. Aucune odeur particulière ne m’a vraiment marqué. Ce lieu est typique d’une zone intermédiaire, entre cadre urbain et espace naturel.
Ensuite, pour le deuxième espace, j’ai pu y observer des feuilles tombées d’un arbre recouvrant le sol, engendrant un tapis coloré, typique de l’automne. Cependant, l’ambiance naturelle est régulièrement interrompue par des bruits de travaux. Les engins de chantier, le martèlement et les moteurs au loin rappellent la proximité des activités urbaines. Ce lieu montre une certaine ambivalence entre l’apparence de ce parking qui semble être paisible mais très vite interrompu par le cadre urbain. Concernant mes ressentis, j’ai ressenti un certain malaise avec le bruit très fort des engins de travaux mais également de la gêne au fait de filmer le parking. En effet, certains résidents étaient dans leurs voitures et j’avais l’impression de déranger. Je ne peux leur en vouloir, ce n’est pas tous les midis que l’on voit une fille filmer un parking.
En conclusion, ce transect met en lumière où nature et urbanité se rencontrent. Chaque espaces offre des atmosphères distinct, illustrant des échanges entre le calme naturel et l’activité urbaine.