Carré 240
Carré d'étude réservé par Manon LAMOUR
Des débris témoins du passé.
Nom du lieu : 24 Avenue des Maquis du Grésivaudan, la Tronche
Le carré qui m’a été attribuée est le 204. Avant de me rendre sur le terrain j’ai préalablement regardé sur le site de Grenoble transect, ou celui-ci se situait et quel était le ou les types d’infrastructures présentes. Le samedi 5 novembre, à 12h43, je me suis donc rendue sur mon carré, m’attendant à trouver une zone résidentiel plutôt paisible. Or à mon grand étonnement je me suis retrouvée devant un chantier avec des gros panneaux stipulant, que celui-ci était « interdit au public » et qu’il était défendu d’entrer. J’ai alors attendu devant l’entrée du chantier espérant croiser une personne qui me donnerait une autorisation pour y accéder. Mais après 15 min il n’y avait toujours personne.
J’y suis donc retournée, le mercredi 16 novembre à 11h00. A proximité du portail permettant l’accès au site, j’ai alors croisé un ouvrier du chantier avoisinant mon carré, qui m’a autorisé à me rendre sur le terrain que je devais étudier. Il était pour moi impossible d’aller à l’intérieur car dans celui-ci se trouvait de nombreux débris, témoins d’une démolition de bâtiment. De plus, de la rubalise avait été mise tout autours des débris avec des pancartes stipulant « Ne pas toucher suspicion de pollution ». Je me suis alors demandé dans quel but a eu lieu cette démolition.
De mon carré nous entendions les nuisances sonores élevées, dû au chantier voisin. Au sol se trouvaient de nombreuses feuilles mortes qui étaient tombées des arbres et qui bordaient ma parcelle, témoignant ainsi de l’arrivée de l’hiver. Le sol renvoyait une odeur de terre mouillée, dû à la pluie de la veille. Le temps était nuageux et il faisait froid. Cela m’a laissé un sentiment de nostalgie. En effet tout était fixe, il n’y avait aucun mouvement sur mon carré, ce qui contrastait avec le chantier voisin ou les ouvriers étaient en actions. De plus, les débris amplifiaient se sentiment car cela témoignait d’une présence passée qui aujourd’hui n’était plus.
Un lieu fixe et sans vie
Le chantier voisin un lieu de vie
Les débris témoignant d’anciens bâtiments
Des gravas qui illustrent l’ampleur des travaux