Carré 240
Carré d'étude réservé par Lehyan BENSAAD
Le site du “Cadran solaire” et le choc des époques.
Nom du lieu : 24 Avenue des Maquis du Grésivaudan, 38700, La Tronche
Le carré qui m’a été attribué est le numéro 240. Il se situe à environ dix minutes du centre ville, dans la commune de La Tronche, pôle du soin grenoblois. Cet endroit est accessible par la ligne B du tram ou bien par le bus de la ligne 13. En arrivant sur le carré, je remarque déjà la zone de travaux. Je vois des débris s’entasser, des barrières, des ouvriers, des bâtiments en construction, du matériel de chantier et une grue qui siège en hauteur. Ces éléments sont réellement marqueurs de l’ambiance de la zone, puisqu'on peut les sentir et les entendre. En effet, on sent l’odeur d’amiante qui se dégage des travaux, on arriverait même à sentir une odeur métallique, dont la senteur est mélangée avec l’odeur de la pluie. On entend également bien le bruit des machines et des gravats qui tombent au sol. En plus de cela, j'entends un flot continu de voitures passer sur la route à proximité du chantier.
Je sens aussi dans ce lieu l’omniprésence de l'État. En effet, je remarque en m’approchant du chantier que des pancartes sont disposées un peu partout, de différentes natures mais je vois que les services publics en sont systématiquement à l’origine. Certaines indiquent qu’il est strictement défendu de pénétrer la zone, à moins d’avoir une autorisation. Cela donne tout de suite au lieu une certaine hostilité. D’autres, néanmoins, expliquent ce qu’il se passe dans le chantier, et c’est ainsi que je comprends que le site est l’objet d’un projet d’aménagement et qu’il sera nommé “Cadran solaire”. Il m’est ainsi expliqué que les anciens bâtiments correspondaient à l’ancien hôpital militaire de Grenoble, d’où le style presque haussmanien et austère des anciennes structures. Ainsi, je remarque que la zone est vouée à être une zone de recherche, d’innovation et de vie également, étant donné qu’il est indiqué qu’il y aura des logements.
Ce site est ainsi, selon moi, tiraillé entre ancienneté, austérité, hostilité et entre modernité et innovation.