Carré 22

Carré d'étude réservé par Emilie MONTAIGNAC

Comme l'Isère qui coule

Nom du lieu : Voie de Corato

C’est un dimanche ensoleillé, le soleil de la fin d’après-midi fini de réchauffer la ville. Je m’aventure pour la première fois sur mon carré et lance une playlist aléatoire. Carré bleu de Disiz se lance, hasard ?

Dès mon arrivée je croise un photographe marchant le long de la route. Il est tout comme moi charmé par la rive opposée, composée d’immeubles et de maisons colorées, rappelant un joli paysage italien. Je m’assois sur la murette séparant la route de la rive où l’eau s’écoule lentement. En face de moi, deux tuyaux peints tels des flamands rose habitent les lieux. Mon champ de vision est coupé par des câbles assurant le passage du téléphérique. Un va et vient constant des bulles vient animer ma première visite sur ce lieu encore inconnu.

En contrebas au bord de l’eau, je ressens l’absence de la ville, aucune voiture circule, seulement quelques cyclistes et marcheurs venant apprécier la brise marine. Lorsque je relève la tête entre deux lignes d’écriture, je vois le téléphérique passer à un rythme assez lent, me permettant d’apprécier le mouvement. Une fois la musique terminée, je retire mes écouteurs et met tous mes sens en action. L’odeur de l’eau iodée et le bruit de son écoulement me font l’effet d’une madeleine de Proust, des sensations émergent alors en moi et me permettent d’apprécier davantage ce lieu.

L’eau et les souvenirs continuent de défiler sous mes yeux lorsque un bruit vient troubler mes pensées : des klaxonnements de véhicules. Je me retourne et fait face à la partie arrière de mon carré, l’exact opposé du paysage calme et lumineux qui s’offrait à moi. Des tags habillent les murs et des bâtiments sombres apparaissent, le soleil décline. Je fais quelques pas pour remonter sur le quai et découvre alors la réalité de la ville. Le bruit, la fraicheur commençant à arriver, l’air et le déclin du soleil me pousse à rentrer.

Je me retourne une dernière fois pour regarder le panorama puis m’enfonce dans le bazar de la ville.

Le courant de Corato

Tranquillité, chaleur et couleurs

Photographier les dégâts de Mère Nature,
le panneau de limitation 50 devenu subitement absurde

Circulation et graffitis sur façade

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