Carré 216

Carré d'étude réservé par Emelin DUPIEUX

La montagne rongée par l’humain

Le temps était pluvieux, morose, c’était l’après midi et l’arrêt de bus était juste à côté ce ce lieu où je devais me rendre. Pourtant, traverser la route fut une épreuve, le flux de voiture continue était impressionnant et une bonne quarantaine d’entre elle passa avant un moment de répit.

Le champ qui se trouvait sur le carré était boueux, humide, à la place du beau champ de blé qu’on pouvait trouver au printemps, il n’y avait là qu’une friche terreuse avec quelques plantes qui avaient repoussé après la dernière moisson.
Le vent portait la pluie venue du vercors ennuagé, mais pas que, il portait aussi le bruit incessant de la carrière de pierre. D’un côté des hommes étaient suspendues aux paroies abruptes avec des foreuses, de l’autre, les tractopelles raclaient la roche et faisaient dégringoler des tonnes de rochers dans un fracas à certains moments assez cool. Puis le bruit des camions remplis de gravats qui faisait des allers retours dans la carrière prenait le dessus.
Le bruit sans fin des différents véhicules qui circulaient sur la départementale se rajoutaient aux echos du reste et finissaient par former un brouhaha difforme et incessant.

Seul le vent, et la pluie qui me fouettait le visage était pour moi agréable paradoxalement, car dans cet endroit où l’homme voulait tout contrôler, de la terre à la roche, la pluie et le vent semblait eux libre de faire et d’aller où bon leur semblait.

Vue sur le vercors et la carrière de pierre, depuis le bord de la route d1532 sous une pluie automnale.

Champ de blé actuellement non semé

Carrière de pierres au pieds du Vercors et ses infrastructures

Rond point à proximité du Transect sur l’embranchement de la sortie de la carrière

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