Carré 173
Carré d'étude réservé par Rebecca VILLAR
Le parking du centre commercial : une ambiance fluctuante
Je me rends une première fois sur le terrain, le lundi 16 septembre dans l’après-midi. J’entre dans le Décathlon et rencontre quelques employés du magasins et clients. J’en sors et je m’assieds sur le bord d’un trottoir. Je me trouve entre un parking et un grand et gris bâtiment, qui abrite Décathlon ainsi que des espaces vides semblant avoir été occupés par d’autres enseignes. Un grand ciel bleu et un soleil brillant m’accueillent, un vent chaud souffle, fais bruisser les feuilles des platanes plantés derrière moi, qui étendent leurs branches jusqu’au-dessus de moi. Mais d’autres bruits parviennent à mes oreilles : une grande route passe de l’autre côté, les voitures laissent derrière elles leur vacarme habituel, sur le parking j’entends les claquements de portes de voitures. Un chemin de fer passe à côté, un train passe, au loin j’entends des aboiements. L’espace est étonnamment vide. Ce lundi après-midi, peu de personnes viennent se garer et faire des courses. Aussi ne puis-je que voir le décor. J’observe des tags anciens, dessinés sur les murs en tôle blanche et sale du bâtiment, une baie vitrée donne sur un magasin abandonné et, devant, des déchets, un caddie abîmé. Cet endroit inspire solitude et abandon. Cependant le moment est agréable, grâce au temps clément. En regardant à gauche, je peux apercevoir au loin le pli de Sassenage, qui soulage la vue.
La seconde fois que je m’y rends, c’est un jeudi après-midi. Je suis déboussolée : j’ai l’impression d’arriver dans un autre endroit. Le lieu semble s’être transformé. En effet le parking est rempli, des enfants crient. Des familles arrivent, font leurs courses dans une cacophonie envahissante. Cette fois rien ne m'est agréable: il fait sombre, l'ambiance est triste, presque angoissante, et la vue des montagnes inaccessible. Je n'ai qu'une seule envie, m'échapper de ce lieu déplorable. Je pars et retrouve le calme.
Le parking du Décathlon un jeudi après-midi de décembre. Rien ne m'est agréable et ma seule envie est de quitter ce lieu.
Le côté du bâtiment, morne et désolé...
L'ombre du platane qui offre un abri du soleil et un bruissement de feuilles qui inspire un sentiment de quiétude.
La vue sur les montagnes, qui permettent une échappatoire.