Carré 17
Carré d'étude réservé par Matthis BEZARES
Entre-Deux...
Nom du lieu : Rue Maurice Gignoux, Montée de la Bastille
Ce que je ressens ici est que je suis dans un entre-deux, je suis entre un bâtiment et la nature, un grand hôtel d’un côté et de l’autre, les arbres de la forêt qui recouvrent la montée de la bastille. Je suis comme enfermé par ces deux opposés, j’ai comme la sensation d’être dans une poche créée par ce qui m’entoure dans la montée.
L’entre deux est la partie qui sépare deux choses ou l’état intermédiaire entre deux extrêmes.
En architecture, l’entre-deux peut être un espace entre le dedans et le dehors, la relation entre les deux, l’espace, la transition.
On est surélevé par la typologie du lieu et on regarde la ville. On pourrait venir ici pour s’éloigner de la ville mais on est toujours lié à celle-ci grâce ou à cause du bruit. On entend les bruits de la ville mais on est dans un endroit calme par rapport à celle- ci.
On est aussi toujours lié à la ville car on la surplombe, on la regarde, on l’admire. A l’endroit où je me suis attardé en la regardant, j’ai remarqué comme un tunnel, créé par le bâtiment à gauche et la végétation à droite. Ce tunnel nous dirige sur la vision à avoir, ici, il nous fait regarder la ville et les montagnes derrière celle-ci.
Et ici j’ai ressenti comme une contradiction, d’abord entre le bâtiment presque terminé et la nature qui l’encercle, mais aussi par un autre bâtiment à l'abandon à côté de celui qui est neuf. On pourrait ce dire que cela est contradictoire. Mais on peut aussi imaginer ce que deviendrait ce bâtiment à l’abandon dans le futur et quel en serait son usage.
Si l’on revient aux définitions, l’entre deux est donc la partie qui sépare deux choses, ici c’est moi, je suis entre le bâti et la nature.
L’entre deux est l’état intermédiaire entre deux extrêmes. Ici nos deux extrêmes sont la nature et le bâti, l’homme peut-il donc en être l’intermédiaire ?