Une atmosphère façonnée par la circulation continuelle des transports et l'ubiquité végétative.

Nom du lieu : Route de Lyon, 38120 Saint-Egrève

C’était un samedi 14 septembre que j’ai posé mes pieds pour la première fois dans mon carré. Il se situe à Saint-Egrève, route de Lyon. Il est 18h, j’ai descendu du tram à l’arrêt Karben. Puis, j’ai marché une dizaine de mètres. Me voici dans mon carré. Mon regard balaya les lieux de gauche à droite. Que de simples maisons. Aucun immeuble, ni terrasse, un paysage aux antipodes du centre de la métropole grenobloise où les immeubles se rivalisent sur leur hauteur. La verdure de l’herbe farde le sol. Il fut beau ce jour-là. Le soleil projette ses rayons d’or depuis la Chartreuse. Traversé par la D1015, le passage sans répit des voitures anime le lieu. Le bruit strident des voitures et des trams se greffe le gazouillement des oiseaux. Quelques vélos passaient dans la piste cyclable à côté durant le temps que j’ai passé là-bas. Il est presque 19h. J’ai repris le tram en destination de Grenoble.
La journée du 16 septembre était pluvieuse. Je suis revenu sur mon carré. Il est 16h 05. Le pétrichor embaumait l’espace. Le ciel était rempli de nuages. Comme à la première visite, le lieu n’est pas très fréquenté. Je n’ai vu que quatre personnes. La circulation se poursuit dans les axes routiers avec l’alternance des trams et des véhicules. Une multitude de feux tricolores sont mise en place en raison du fort trafic. Ce qui faciliterait la traversée aux routes des riverains. Au chemin du retour, j’ai découvert l’existence d’une pose de gendarmerie dans le secteur grâce à un panneau.
Aux vacances de Toussaint, j’ai visité encore mon transect. C’était le 29 octobre à 16h. Quelle ambiance surprenante ! Cet espace que j'ai connu calme devient si animé. Les cris des enfants qui jouent dans le jardin ont vivifiés l’espace. Les herbes fraichement taillées ont créé une odeur qui m’était désagréable. J’y passais plus de temps que d’habitude. A 16h 30, avec les horaires d’hiver, le temps s’assombrit. Une partie du ciel orangé est perceptible à l’ouest. C’était ma dernière visite.

Une ambiance rythmée par le bruit tonitruant des transports.

Un espace en communion avec la mère Nature.

La multimodalité du transport est perceptible sur cette image : tram, piste cycle et route.

Ciel dégagé, à l'effigie du milieu qui est quasiment vide