Carré 16
Carré d'étude réservé par Jonathan CAILLIEZ
L'art de la coexistence
Dans ce lieu difficile d'accès, un monde sensoriel s'éveille,
Les sons se mêlent, du bruissement des feuilles au vent,
Au murmure lointain de la ville, jusqu'au téléphérique grenoblois,
Un bâtiment sur la pente, symbiose de l'artificiel et de la nature.
Les abeilles butinent les fleurs sur un muret végétalisé,
L'odeur des plantes embaume l'air, douce et enivrante,
En marchant, le relief irrégulier sous nos pieds,
Les herbes hautes nous obligent à lever le pas, attentif.
La végétation caresse nos sens, tandis que nos yeux,
S'évadent vers l'horizon, créant une ambiance paradoxale,
Contradictoire et reposante, un équilibre fragile,
Entre le sauvage et l'empreinte humaine.
Chaque pas résonne, chaque souffle se mêle,
A ce tableau vivant où l'artificiel et le naturel,
Se rencontrent, se fondent, en une harmonie délicate,
Un lieu où l'âme trouve repos et émerveillement.
Les arbres dénudés, témoins silencieux des saisons,
Se dressent fièrement, gardiens de ce sanctuaire,
Leurs branches s'étirent vers le ciel, comme pour toucher,
L'infini bleu.
Les couleurs automnales peignent le paysage,
D'orange, de rouges, de bruns, une palette chaleureuse,
Qui contraste avec le béton froid des bâtiments,
Créant une toile vivante, un chef-d'œuvre éphémère.
Les fleurs sauvages, éclats de couleur dans la verdure,
S'épanouisse librement, défiant le temps et l'espace,
Elles dansent au rythme du vent, graciles et fortes,
Symbole de la résilience, de la beauté intemporelle.
En levant les yeux, le téléphérique se dessine,
Lien fragile entre l'homme et la montagne,
Il transporte des âmes curieuses, en quête de hauteur,
De perspectives nouvelles, d'horizons élargis.
Les bruits de la ville, lointains mais présents,
Rappellent la dualité de ce lieu unique,
Où la nature et l'urbanité coexistent,
En une harmonie fragile, mais précieuse.
Sans l'apercevoir, notre essence reprend son côté sauvage qui, par ses racines et son souffle, surmonte nos remparts.
"Les montagnes sont le début et la fin de tous les paysages". John Ruskin
"L'automne est un deuxième printemps où chaque feuille est une fleur". Albert Camus
"La vie est une fleur dont l'amour est le miel". Victor Hugo