Carré 151
Carré d'étude réservé par Augustin BOUELE
Une zone de nature en bordure de ville à l'ambiance contrastée.
C’était un jour lumineux et privé de nuages. Le premier jour d’automne de l’année. Il fait toujours chaud car le soleil est haut dans le ciel. Un chemin me guide jusqu’à une clairière et j’arrive à destination. Visuellement, l’endroit est dominé par la nature, il y’a en regardant en direction du carré, au Sud-Ouest, un paysage de végétation qui cache la vue des bâtiments de la ville derrière. Et en se retournant, une immense montagne escarpée et menaçante se dresse devant moi, d’ailleurs, un panneau de prévention d’éboulement est présent au début du chemin. Cette vision de la nature est grandement affectée par les sons. En fermant les yeux, les bourdonnements d’insectes et les chants d’oiseaux se font souvent surpasser par les sons de la ville. Une route très empruntée est collée à la parcelle et les nombreux véhicules qui passent restent audibles. Cette présence indirecte de la ville créée une différence d’ambiance notable au sein du même lieu et l’atmosphère apaisante de la nature est cassée par les bruits de la ville.
Au milieu du mois de novembre, je décide de retourner sur le carré 151. Il est environs la même heure et à cette période le froid est bien plus présent. Une pluie fine m’accompagne durant toute la sortie et les nuages sont bas dans le ciel qui donnent à celui-ci une couleur grisâtre. A cette période, la nature commence à s’éteindre de plus en plus jusqu’à dévoiler les toits des immeubles à l’Ouest de la clairière. Les sons sont les mêmes qu’au début de la saison, un mélange de bruits de la nature et de traffic à proximité. Les feuilles jaunissent et tombent, les arbres dévoilerons à un moment la ville et elle deviendra dès lors, entièrement présente dans cet espace jusqu’au printemps ou les feuilles repousseront. Le ressenti était lui bien différent que celui du premier jour, la nature qui se meure ajoute une dimension triste, et couplé à la météo plus froide ce jour-là, cette sortie à été dans la globalité moins radieuse que la première.
Séquence du deuxième jour avec une vue au Sud-Ouest, en direction du carré.
Vue du massif de la Chartreuse le premier jour.
Vue en direction du chemin, vers l'Ouest, pour acceder à la clairière, prise le deuxième jour, on remarque les batiments rendus visibles en fond.
Vue en direction du carré le deuxième jour, les arbres ont perdus beaucoup de leurs feuilles.