Carré 148

Carré d'étude réservé par Yoann BALET

La nature à deux pas de la ville.

Nom du lieu : Forêt d’Échirolles

La ville est un territoire en perpétuelle mutation. Le projet Grenoble Transect visait à montrer les changements qu’un tel territoire pouvait subir au fil des ans.
Pour la majorité d’entre nous qui vivons en ville, nous avons tendance à oublier la nature autour de nous.
En milieu urbain, milieu agité par l’activité humaine, nos oreilles sont constamment saturées de bruits parasitaires. Mais en me rendant sur mon carré, au milieu de la forêt d’Échirolles, en pleine nature, j’ai éprouvé une certaine déconnexion.
Le calme de la nature nous entoure et on en devient presque perturbé. Ce n’est que le sifflement du vent, le chant des oiseaux et le craquement des branches sous nos pieds qui stimulent nos tympans.
Les couleurs des feuilles automnales nous font oublier la monotonie grise du béton des villes.
On apprend à apprécier le peu qui nous est donné tout en réalisant la complexité d’une nature préservée, loin des effets néfastes de l’action de l’homme.
Cette notion de continuité et de permanence nous donne l’illusion que la forêt semble immuable. Mais en réalité rien ne change plus que la nature, les sentiers ne sont que provisoires, les chemins ne sont que temporaires, rien ne subsiste, tout est en vivant, tout est en mouvement, tout est renouvelé.
En dépit de leur proximité, le contraste entre ces deux territoires demeure impressionnant. Ce sont deux zones prétendument opposées. Cependant la ville cesse de croître sur la nature environnante.
Avec ma première image, j’ai voulu montrer le changement. En fait c’est la même que celle prise par Lola GUIJARRO en 2019. La première différence est l’absence de neige en dépit de la saison, et la seconde est l’absence d’arbres. La nature n’échappe pas à l’action de l’homme. N’ayant à l’esprit que les images de 2019 pour me faire entrevoir les lieux. Quelle déception lorsque, à la place d’une forêt je me suis retrouvé face à un sentier complètement rasé. Les vestiges des arbres et tout ce qu’il reste de cette parcelle de terre.

Dans un calme presque déroutant, seuls le sifflement du vent, le chant des oiseaux et le craquement des branches sous nos pieds stimulent nos oreilles

Un sentier marqué par l'homme, preuve de son passage désormais gravé sur cette terre

Le passage de l'Homme brise cette nature sauvage et ne laisse que de simples souvenirs du passé

La continuation de la vie, même à moindre échelle

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