Carré 145

Carré d'étude réservé par Clea LOMBARD

La forêt d’Echirolles, quel lieu

Nom du lieu : foret d'Echirolle

Prendre le tramway afin d’accéder au bus pour ensuite marcher à travers les immeubles, le béton et les voitures. Se laisser porter par un certain rythme. Celui des installations urbaines. Et pourquoi ? , Pour accéder à un lieu qui méprise ce rythme.

Un lieu qui observe de haut cette agitation de la ville. Un lieu s'exprimant librement, n’ayant pas été dompté par l’homme le mettant ainsi en difficulté durant son ascension.
Un lieu d’aventure naturelle où l’on peut aussi bien croiser un randonneur qu’un chevreuil. Ce lieu calme où le plus gros son produit est celui d’une châtaigne tombant et heurtant le sol couvert de feuilles mortes, de bouts de bois et de champignons.
Un lieu de réunion entre la grandeur de la forêt, la verticalité des arbres et la petitesse de ses habitants et visiteurs créant ainsi un sentiment d’insignifiance qui nous libère et nous allège.
Ce lieu à la senteur même de la fraîcheur et de l’humidité liée à cette obscurité. Une obscurité qui laisse place à un dégradé de vert.
Mais en attendant un peu, le soleil descend, et se fraye ainsi un chemin révélant le rouge, le jaune et le orange caché. Un lieu où je me suis allongé pour en écouter les songes. Des branches qui se frottent faisant tomber leurs feuilles, des bruits de sabots, des rires d’enfants jouant plus bas, des battements d’ailes et des chants d’oiseaux et d’insectes. Un lieu où cependant, cette sérénité et cette douceur, ne couvre que partiellement cette agitation voisine omniprésente et observable à travers ce filtre végétal.
Un bruit de fond incessant qui ne peut être entièrement estompé par les arbres, et qui nous rappelle que le temps ne s'est pas arrêté hors de ces bois.

Nous quittons donc ce lieu le pied lourd comme un retour à la réalité et à l’agitation, même s’il laisse une partie de sa sérénité nous habiter durant les quelques minutes suivant notre visite. Comme un souvenir de bien être nous invitant à y retourner afin de se déconnecter un minimum.

Une pollution sonore qui transcende ce filtre végétal et le chant des oiseaux.
(Aux alentours de 15h)

Grandeur de la forêt et verticalité des arbres.
(Aux alentours de 14h30)

Les rayons du soleil qui se frayent un chemin et qui révèlent les couleurs de la forêt.
(Aux alentours de 16h)

Un sol couvert de feuilles mortes, de champignons et de bois.
Le petit habitant du grand.
(Aux alentours de 10h)

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