Carré 142
Carré d'étude réservé par Camille VINCENT
Sous la canopée vivante
Dans les profondeurs d'un bois murmuré,
Là où les branches dansent sous un ciel azuré,
Les chants d'oiseaux tissent une mélodie,
Écho des âmes sauvages en pleine harmonie
Le pont des lutins, tapis de feuilles mouillées,
S'étire doucement par la nature sculpté,
Un passage secret, où seuls les pas discrets,
Croisent les chevreuils, furtifs et secrets
Les randonneurs, explorateurs éphémères,
S'égarent dans ce havre, refuge primaire.
Leurs voix s’effacent dans un souffle léger,
Pour céder aux cris d’un geai émerveillé.
Au-dessus, la symphonie des branches s’élève,
Filtre de lumière, mosaïque en trêve,
Chaque rayon percé, une bénédiction,
D’un monde intact, vibrant d’émotion
Et dans cet écrin, où le sauvage s’éveille,
La vie danse, libre, sous le vent qui s’ensoleille,
Un tableau vivant, où l’homme, humble invité,
Respire la paix d’un bois enchanté