Carré 13
Carré d'étude réservé par Ombline DE LINGUA
Une pause à mi-chemin
Nom du lieu : Rempart de la Bastille
Sur le chemin menant au fort de la Bastille, nos pas s’arrêtent en haut de remparts qui offrent une vue panoramique sur Grenoble, entouré de ses montagnes.
En journée, promeneurs et coureur s’y croisent ; en fin de semaine, des familles, parents et enfants, fatigués de la montée, y font une pause. Chacun s’arrête pour contempler la vue avant de reprendre sa route.
Le soir, une lumière jaune vient se poser sur les murs et contraste ainsi avec la ville grise, apportant un aspect chaleureux au lieu.
Un seul banc est installé mais une fois assis, la vue est cachée par le muret, comme une invitation à se lever pour observer la vue et arpenter le balcon.
Des escaliers mènent à une cour intérieure où l’on trouve une porte, fermée. On devine par les interstices la suite d’un autre chemin vers un promontoire malheureusement inaccessible.
Entre murs et végétation, l’espace offre une sensation de calme, un instant coupé du monde malgré quelques sons parasites perturbant le silence. Le bruit de la ville et les sirènes des pompiers montent jusqu’au belvédère. On entend aussi le bruit mécanique entraînant les bulles qui montent et descendent, passant près du balcon avant de disparaitre au loin.
À l’écart de la ville, comme un aparté dans la montagne, une pause dans l’ascension vers le fort, les remparts permettent de s’isoler, de prendre un second souffle accompagné d’une impression de grandeur, dominant la ville, comme étant à la hauteur des montagnes.
Un espace de retrait en mouvement, entre descente des bulles et balade des habitants
Ascension des bulles vers le fort de la Bastille
Lumière du soir sur les murs où la végétation reprend ses droits
Espace condamné par la porte fermée