Carré 127

Carré d'étude réservé par Anatole HABERT

La dame au grand manteau blanc

En arrivant la première fois sur le lieu qui m'avait été attribué, j'ai escaladé un petit muret, et j'y ai découvert un espace couvert d'herbe surplombant la petite route, bien entretenue et certainement tondue fraîchement vu l'odeur qui s'en dégageait, une odeur d'herbe fraîche mélangée a la forte odeur du béton mouillé par la pluie qui se situait a proximité. Des l'instant ou j'ai franchi ce mur, le calme de l'espace m'a frappé. C’était comme si ce simple muret pas plus haut qu'une enjambée faisait office de frontière entre l'agitation de la ville et la tranquillité de cet espace.
L'espace offre une grande diversité de bâtiments, passant par les immeubles résidentiels, parfaitement entretenus, au petites maisons individuelles au crépi parfois abîmé, séparés par de grandes haies. En m'asseyant sur l'herbe évoquée plus tôt, je me trouvais face a un de ces grands immeubles. La façade m'a parue imposante. Avec des balcons a chaque étages, parfois des pots de plantes qui faisait comme des tache verte dans la morosité de la façade de ces immeubles. La montagne a aussi une place très importante. Même en étant en arrière plan de l'espace, elle reste, comme une présence qui ne peux être ignorée. Et si l'immeuble m'a paru impressionnant au premier abord, la montagne m'a, elle, donné un véritable sentiment de vertige.
Il faisait beau et chaud, mais l'ombre d'un immeuble derrière moi et l’humidité de la terre me donnais comme l'impression d’être en pleine foret, sous une épaisse canopée. Le fort bruit des moteurs m'a ramené a la réalité. A travers une bouche d’aération, j'entendais des brides de vie, des gens riant et parlant. En dehors des bruits émergeant de cette ouverture, je pouvais entendre les chants de divers oiseaux. En fermant les yeux, je pouvais vraiment croire que j’étais arrivé en pleine campagne en ayant trop vagabondé dans la ville. L'herbe, les oiseaux, le bruit du vent dans les arbres. Mais le bruit lointain et faible de travaux m'a ramené a la réalité.

La tranquillité du paysage sous le regard de la montagne.

Entouré par les hauts sommets de Grenoble.

La banalité et le calme du quartier.

Entre immeubles et jardins.

Navigation

Mes contrôles

Cinémathèque de Grenoble

École Nationale Supérieure d'Architecture de Grenoble Laboratoire CRESSON - UMR Ambiance Architecture Urbanité

Développement Go On Web © 2016-2024