Carré 12

Carré d'étude réservé par Lukas CHEZE

Balcon de la montagne

C'est aujourd'hui, le 6 octobre, que je monte dans le téléphérique pour aller découvrir l'emplacement qui m'a été délivré. C'est un jeudi ordinaire, le lieu n'est pas très fréquenté malgré sa promiscuité avec le fort de la Bastille. Il est midi, le soleil est a son zenith, les oiseaux chantent, la chaleur commence à se faire ressentir et j'entends le bruit des trains arrivant à la gare, des chantiers en contrebas, des voitures sur l'autoroute en direction du connu et de l'inconnu. Tout ces bruits envahissent cet espace rempli d'arbres alors que j'observe la ville, elle est là, sous mes yeux, avec cette végétation et cette hauteur me donnant l'impression d'être libre de toute cette agitation urbaine. Mon carré se situe autour d'un petit chemin, en lisière de forêt, où l'on retrouve les vestiges du passé du fort, des blocs de pierre nomades longent le chemin de terre humide, à l'ombre des arbres pendant que les remparts offrent un panorama exceptionnel sur Grenoble. Je suis retourné sur les lieux un peu plus d'un mois après, le 12 novembre. Je décide de monter le chemin de la Bastille à pied, la température à bien chuté, les sommets sont maintenant couverts de neige. Une légère brume s'abat sur la ville et le ciel est couvert, certains arbres prennent une couleur rouge tandis que les autres ont déjà perdu tout leur feuillage, des champignons jonchent à présent le sol. C'est le weekend de l'Ascension, il y a beaucoup plus d'activité humaine que le mois dernier. Les touristes anglophones et les joggers s'emparent alors des petits chemins de poussière dans les méandres de la montagne. C'est une fois arrivé en haut que l'on se rend compte que la ville reste inchangée alors que l'environnement à drastiquement changé en un mois grâce à l'hiver qui se prépare. Chaque saison influence l'environnement alors que la ville reste la même toute l'année, c'est ici qu'on peut faire une énorme différence entre la nature et le bâti.

Sur cette vidéo, j'ai voulu mettre en avant la présence de la pollution sonore venant de la ville en contrebas, amplifiée par la forme des montagnes.

Entre historique et préhistorique.

L'urbanisation de la nature.

La pierre verticale de la lisière.

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