Carré 109

Carré d'étude réservé par Noa BRUNEL

Eveillement automnal d’accalmie

Nom du lieu : Parc Maurice Thorez

À mon arrivée sur le parc, je m’assois sur un banc. Dépaysé de par l’agglomération urbaine aux environs, l'espace délivre un air calme et paisible, concourant aux passants de se reposer de leur journée épuisante. Au lever des premiers rayons de soleil, d’un ciel dégagé et d’une température fraîche, annonçant la venue de l’automne. Le parc se réveille.

Au premier regard, des arbres majestueux passent aux tons chauds de l’orange, d’où tombe, d’un bruit doux, l’adieu des feuilles caduques caressant la pelouse. Dont celle-ci, d’une verdure vive et brillante, encore sèche de l’été dernier, propage un suave parfum sur l’entièreté du parc. Les résidences apparentes beiges aux alentours encerclent le parc. Les volets claquent, au contact du vent, sur la façade. Une grande place, composé de nombreux bancs en bois et de strates en béton sont inoccupés, assez étonnant pour un lieu de rassemblement, s’abîmant au fil du temps… Des riverains passent de part et d’autre des chemins caillouteux. Ils donnent vie à l’espace.

Pendant mon observation, parviennent à mes oreilles des sonorités dissemblables du monde urbain : le sempiternel vrombissement se tue insensiblement, laissant place aux bruits ahurissants du parc: chants d’oiseaux, bruits de pas sur le gravier, le vent doux et frais caressant mes oreilles, le craquement des branches, l’amusement des enfants durant la récréation : nous immergeant à notre enfance. Cette symphonie est savoureuse à entendre, donnant l’envie de rester longuement en ce lieu. Malencontreusement, les bruits incessants de voitures, des sirènes de pompier, et de travaux nous rappellent la situation géographique de cet espace, proche d’une métropole assurément bruyante.

Il commence à se faire tard, la température se refroidit, de légers frissons se font ressentir. Les derniers passants circulent, puis laissent place au noir de la nuit. L’ambiance devient stressante par la seule couleur orangée des lampadaires, je pars donc à mon tour. Le parc s’endort.

Petite promenade relaxante au seuil d’automne

Les douces couleurs orangées de l’automne ressurgissent.

Banc affaibli par la temporalité et l’activité humaine.

Camouflage subtil, l’architecture imite les couleurs de la nature.

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