Carré 108

Carré d'étude réservé par Bastien AMMANN

Au cœur d'une bulle

Nom du lieu : Parc Maurice Thorez

A la découverte d’un nouveau lieu, je viens à me plonger dans un parc constitué de grandes étendues de verdure, d’arbres et d’aires de jeux, au milieu de la vie urbaine d’Echirolles.
Dès mon arrivée, le coté urbain fut vite oublié, masqué par la végétation naturelle des arbres faisant disparaitre l’aspect froid des barres d’immeubles qui sont à l’abord de ce parc. Donnant forme à une bulle de séparation entre deux espaces complétements différents. D’un côté la nature, de l’autre la ville.
Cette bulle si puissante capable d’interrompre le bruit constant des voitures et de l’activité humaine, pour mettre en avant l’activité naturelle. En effet, à plusieurs reprises, une gêne au niveau de ma main m’a fait rendre compte que des insectes étaient venus se poser sur celle-ci : moustiques, coccinelle.
Un instant plus tard, j’aperçois le chemin d’un écureuil qui se déplaçait d’arbre en arbre avec une grande aisance à la manière d’un singe en toute discrétion.
Le début de l’automne et la fin de l’été se faisait ressentir. Les lueurs du soleil venaient éclairer cet espace public, accompagné d’un vent frais fouettant les feuilles des arbres allant jusqu’à les dénuder faisant ainsi tomber les châtaignes de certains.
Malgré le calme, ce lieu est ponctuellement touché par les pauses de l’école maternelle se situant à l’abord du parc. Les cris et les hurlements viennent modifier l’ambiance paisible du lieu en le rendant plus vivant et plus dynamique. En effet, c’est aux horaires de pointe que le parc devient actif et bruyant. En revanche, le reste du temps est consacré aux sorties des personnes âgées, aux promenades des nouveaux nés tandis que d’autres promènent leurs chiens.
En raison de ces nombreux chemins situés sur les extrémités du parc à l’ombre des arbres, des aires de jeux pour les enfants et des cages de foot, ce parc offre deux ambiances totalement différentes au sein de cette bulle, lui permettant alors de correspondre à tout type de personne ayant besoin de s’évader.

Le souffle saccadé du vent causa la chute des châtaignes.

Les arbres permettent la disparition du coté urbain, en s’élevant devant les immeubles.

Ce chemin représente une gravure non intentionnelle de l’Homme sur la nature, suite à des passages répétitifs.

Les deux espaces naturel et urbain s’entrechoquent formant une bulle, ainsi ils deviennent indispensable pour la formation de cette dernière.

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