Carré 100

Carré d'étude réservé par Noé PAUCHELON

Carrefour, théâtre des sensations

Nom du lieu : Carrefour, Grand Place

Les portes glissent, une bouffée d’air tiède mêlée d’odeurs familières : pain chaud, fruits frais, lessive. Les travailleurs, discrets, avancent dans les allées vides, leurs gestes presque mécaniques. Le matin est calme, mais dès que la fin de journée pointe le bout de son nez , l’ambiance change. A l’approche des caisses, les corps s’accumulent, les chariots grincent, les murmures se mêlent aux bips des caisses. La file s’étire, les visages impatients. L’odeur du café s’élève, s’ajoutant à celle des produits, entre les cartons ouverts et la tension des clients pressés.
Les caissiers avancent avec une cadence quasi hypnotique. Leurs mains se déplacent rapidement, scannant les produits sous le regard des écrans lumineux. Leurs voix s’élèvent parfois, appelant un collègue.
Loin des caisses, les rayons vides semblent suspendus dans le temps. L’air est plus frais, une pause entre le calme des stocks et l’agitation des caisses. Petit à petit, les bruits se multiplient : crissements de roues, appels au micro, éclats de voix. Carrefour devient un lieu

Les bips des caisses rythmes la sorti des clients déambulant dans le couloir du magasin.

Dès l'ouverture du magasin, sous un plafond de métal, les travailleurs et clients s'entremêlent dans une danse perpétuelle le long du couloir.

Certains rayons vide de présence, laissent places à une sensation de liberté et de légèreté nous laissant respirer dans ce rassemblement de personnes.

A l'inverse, à l'approche des caisses les gens pressés de partir s'accumulent laissant place a un entassement oppressant qui peut s'avérer malaisant.

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